L’élimination de l’Algérie au Mondial 2022 par le Cameroun continue de hanter Djamel Belmadi. Déjà auteur de propos polémiques quelques jours après la désillusion, le technicien algérien a remis une couche lors de la conférence de presse en marge de sa liste, pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique 2023. Le sélectionneur des Fennecs n’a pas été tendre avec l’arbitrage.
« Il y a beaucoup de colère en moi, mais elle va être utilisée pour repartir. Je n’ai pas du tout aimé la manière dont ce dernier match s’est passé, notamment la fin. Les joueurs et moi-même garderons toute notre vie cette douleur. (…) Je suis intervenu pour défendre l’EN, la FAF, l’investissement des joueurs. On n’avait jamais battu le Cameroun, et on les bat chez eux. Si vous regardez les 10 matchs de barrages, c’est soit des buts contre son camp, des penalties, des 1-0… à part peut-être le match retour du Maroc. Ce problème date depuis 2019, contre la Zambie l’arbitre avait été suspendu 3 mois, le match au Botswana où il y a des attentats, le match contre le Burkina à Marrakech, le match aller au Cameroun où Bensebaini se fait avertir pour une touche. (…) J’estime qu’on a eu un arbitre qui a faussé le match, j’attend qu’on m’invite ou me convoque il n’y pas de problème. J’aime pas le fait qu’ils prennent deux mots de mes propos pour les détourner. Depuis 2019 on est victime d’arbitrage. Ces arbitres savent faire», a t-il déclaré, avant d’épingler Gianni Infantino, président de la FIFA.
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« Monsieur Infantino dit qu’il veut le bien du football africain, mais je ne vois rien du tout. Qui a soutenu l’EN ? Personne à part le peuple, je suis désolé mais vous (journalistes) n’avez pas fait votre travail, si on est faibles de ce côté-là. »
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