8 jours après la CAN 2023, la CAF annonce ses sanctions. L’instance dirigeante du football africain a décidé de sanctionner l’équipe nationale du Sénégal tout comme celle du Mali.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a récemment pris des mesures disciplinaires à l’encontre de plusieurs équipes à la suite des incidents survenus lors de la CAN 2023. Ces sanctions ont touché le Sénégal, le Mali et la Côte d’Ivoire, mettant en lumière les conséquences des comportements inappropriés sur la scène footballistique continentale.
La CAF et les débordements sénégalais
Après le huitième de finale entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, la CAF a annoncé des sanctions à l’encontre du joueur sénégalais Krépin Diatta. Après l’élimination des Lions de la Teranga contre la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la CAN, le défenseur sénégalais Krépin Diatta s’est emporté contre l’arbitrage, lançant à des membres de la CAF : « Vous êtes des corrompus ». C’était lors du match qui s’est soldé par un match nul (1-1) et une défaite aux tirs au but (5-4) pour le Sénégal, le lundi 29 janvier à Yamoussoukro.
Dans la zone mixte où se rencontrent journalistes et joueurs à la fin des matchs, l’ailier droit de l’AS Monaco a exprimé sa frustration envers les membres du service médias de la Confédération africaine de football (CAF), déclarant : « Vous nous avez tués, vous êtes des corrompus. Gardez votre Coupe d’Afrique ». Diatta a argumenté qu’il aurait dû y avoir un penalty pour une faute commise par Odilon Kossounou sur Ismaïla Sarr à la 55e minute, reprochant à l’arbitre, le Gabonais Pierre-Ghislain Atcho, de ne pas avoir consulté la vidéo.
Il a donc écopé d’une suspension de quatre matchs, dont deux avec sursis, ainsi que d’une amende de 10 000 dollars pour des déclarations jugées préjudiciables à l’organisation. Parallèlement, la Fédération Sénégalaise de Football a également été sanctionnée financièrement de 5 000 dollars en raison du comportement inapproprié de son équipe. De même, la Fédération Malienne de Football a été réprimandée par la CAF à la suite des incidents survenus lors du huitième de finale du 3 février.
La CAF a ratissé large
Cette sanction fait suite principalement au comportement antisportif de Hamari Traoré, qui a lui-même écopé d’une suspension de quatre matchs, dont deux avec sursis, et à une amende de 10 000 dollars. Enfin, la Fédération de la Côte d’Ivoire a également été touchée par des sanctions financières, s’élevant à 5 000 dollars, pour des incidents survenus lors de la même rencontre. Ces sanctions soulignent l’importance accordée par la CAF au maintien de la discipline et du fair-play sur le terrain.
En punissant les joueurs et les fédérations pour des comportements jugés inappropriés, l’instance dirigeante du football africain envoie un message fort quant à sa détermination à garantir l’intégrité et le respect des règles du jeu. Cependant, ces mesures disciplinaires suscitent également des interrogations quant à l’efficacité des dispositifs mis en place pour prévenir de tels incidents. Malgré les sanctions, certains pourraient estimer que les punitions infligées ne sont pas suffisamment dissuasives pour dissuader les comportements antisportifs à l’avenir.
Ces sanctions disciplinaires imposées par la CAF à la suite des incidents survenus lors de la CAN 2023 rappellent l’importance cruciale du respect des règles et de l’esprit sportif dans le football africain. Tout en visant à préserver l’intégrité du jeu, ces mesures soulèvent également des questions sur l’efficacité des sanctions pour dissuader de tels comportements à l’avenir. Il appartient désormais aux équipes et aux fédérations de tirer des leçons de ces événements afin de promouvoir un environnement de jeu sain et respectueux sur le terrain.
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