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CAN 2023 : Le gros cafouillage que la CAF doit corriger d’urgence !

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La CAF s’apprête à organiser la 34ème édition de la CAN 2023 en 2024. Tout comme l’édition 33, la messe du football africain de cette année se jouera une année de plus. Pourquoi ce changement récurrent de date et pourquoi faut-il corriger ce changement ?

La Confédération Africaine de Football (CAF) se trouve dans une position délicate avec un nouveau report de la CAN qui passe de 2023 à 2024. Ce n’est pas la première fois que le tournoi phare du football africain est décalé, puisque l’édition précédente remportée par le Sénégal avait également connu un glissement similaire. Cette récurrence de changements soulève des questions importantes sur la planification et l’organisation des événements majeurs par la CAF, et met en lumière la nécessité d’une réforme urgente en faveur des pays participants.

Pourquoi la CAN 2023 en 2024?

CAN 2023 : Le gros cafouillage que la CAF doit corriger d'urgence !

Tout d’abord, il faut noter que la prochaine Coupe d’Afrique a été déplacée à 2024 en raison de la saison des pluies en Côte d’Ivoire, qui coïncide avec les dates initialement prévues pour le tournoi en juin-juillet 2023. La décision a été annoncée par le président de la Confédération Africaine de Football, Patrice Motsepe. Si les organisateurs africains ont une bonne raison d’effectuer ce report à cause du mauvais temps qui compliquerait les conditions de jeu, réduirait l’affluence et donc nuirait au tournoi, ce report soulève des inquiétudes quant à la capacité de la CAF à anticiper et à gérer efficacement les défis logistiques.

Avant d’évoquer les raisons logistiques, il existe clairement un gros cafouillage dans l’esprit des fans de football. En effet, pour beaucoup, la question est de savoir si la 34ème édition de la grande messe du football africain est la “CAN 2023” ou la “CAN 2024”. Pourquoi ne pas rendre les choses moins confuses en veillant à ce que les dates fixées pour l’organisation des événements soient respectées ?

Vers une meilleure planification et infrastructure

Aujourd’hui, le football africain, plein de talents, mérite une vitrine qui reflète son prestige. La CAN est plus qu’un simple tournoi ; c’est une célébration de la culture et du sport qui unit des nations entières. Les reports répétés nuisent non seulement à la réputation de la CAF, mais aussi à l’intégrité du football africain et perturbent les calendriers des joueurs.

Pour éviter de tels désagréments à l’avenir, la CAF doit adopter une approche proactive plutôt que réactive. Cela implique en effet une planification à long terme, avec des considérations météorologiques intégrées dès les premières étapes de l’attribution des droits d’accueil. De plus, l’instance dirigée par Motsepe pourrait envisager de diversifier les périodes de l’année pendant lesquelles la CAN peut se tenir, afin de ne pas être à la merci d’une saison particulière.

Il est également essentiel que la CAF investisse dans des infrastructures capables de supporter les aléas climatiques. Des stades modernes avec des installations appropriées garantiraient que les matchs puissent se dérouler, quelles que soient les conditions extérieures. Cela nécessitera un engagement financier et une collaboration avec les gouvernements hôtes, mais c’est un investissement nécessaire pour l’avenir du football africain.

Un appel à l’action pour la CAF

CAN 2023 : Le gros cafouillage que la CAF doit corriger d'urgence !

Enfin, il est important que la CAF impose sa notoriété à l’instar de l’UEFA ou de la CONMEBOL. Sauf cas de force majeure, il est difficile que ces autres instances reportent leur événement. Tout comme l’Euro et la Coupe du Monde sont souvent maintenus à leurs dates initiales, la Coupe d’Afrique des Nations doit devenir une compétition plus stable et avoir plus de poids surtout financièrement. S’il faut vraiment concurrencer les équipes européennes et espérer rivaliser d’égal à égal, il faut nécessairement commencer quelque part, et il est important que de petits cafouillages d’organisation n’arrivent pas.

En tout cas, la CAN est un événement qui doit inspirer fierté et excellence. Pour que cela reste le cas, la CAF doit prendre des mesures immédiates pour corriger ces erreurs et s’assurer que de tels reports ne se reproduisent pas. C’est une question d’honneur pour le football africain.

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