Côte d’Ivoire (FIF) : la raison pour laquelle Kalou n’a pas apporté son soutien à Drogba

Kalou a expliqué sa décision de ne pas soutenir son ancien partenaire en sélection Didier Drogba pour le poste du président de la FIF.

Idriss Diallo a été élu 14e président de la FIF le 23 avril 2023. L’entrepreneur ivoirien avait vaincu son rival Sory Diabaté au second tour. Les deux concurrents avaient éliminés Didier Drogba qui n’avait obtenu « seulement » 21 vois sur 130 lors du premier tour. L’ancien capitaine emblématique des Eléphants n’était pas considéré comme le favori pour l’élection malgré sa carrière impressionnante et son influence au sein de la Cote d’ivoire.

Cependant, il n’a pas pu compter sur le soutien de son ancien coéquipier en équipe nationale Bonaventure Kalou (2002 – 2007), actuellement maire de Vavoua. Un choix qui, d’après ce dernier, ne diminue en rien la légitimité de Didier Drogba à rechercher une telle responsabilité.

Kalou donne ses raisons

Son choix en faveur d’Idriss Diallo plutôt que de Didier Drogba, Kalou révèle qu’il s’agissait principalement d’une promesse faite à l’actuel chef de la FIF, sans remettre en question les compétences de l’ancienne star de Chelsea à diriger l’organisme ivoirien. « Je ne vais pas juger s’il est prêt ou non (Didier Drogba, ndlr), c’est une question de timing. De mon côté, j’ai simplement donné ma parole à Idriss. Il n’y a rien de malveillant, rien de personnel. C’est une élection. Chacun choisit son camp. Mais une fois que c’est terminé, on passe à autre chose », a expliqué Kalou. Pas de controverse donc.

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« C’est une aspiration légitime (de se présenter pour Drogba, ndlr). Chacun de nous après sa carrière prend la voie qui lui convient, qui lui plaît », a estimé l’ancien membre du RC Lens dans une interview accordée à Afrik-Foot.com. « Après avoir atteint le très haut niveau, il est juste qu’il ait cette ambition, a-t-il poursuivi. D’autres comme [Khalilou] Fadiga (membre de la CAF, ndlr) ou El Hadji [Diouf] (membre du staff technique de l’équipe nationale, ndlr) au Sénégal, Samuel [Eto’o] au Cameroun (président de la Fédération camerounaise de football, ndlr) et d’autres grands joueurs, il faut prouver que les footballeurs ne sont pas là pour des rôles mineurs. On peut aussi viser à diriger. Moi je suis maire aujourd’hui. Il y a d’autres qui peuvent demain être des ministres. C’est une ambition légitime pour Didier. »