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« Que l’on ne vienne pas raconter des bêtises », Belmadi hausse le ton

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Depuis quelques semaines, Djamel Belmadi est au cœur des débats en ce qui concerne le football africain. Le sélectionneur de l’équipe d’Algérie est taxé de raciste depuis ses propos sur l’arbitrage et également à l’encontre de Bakary Gassama.

Interrogé par Jérôme Rothen à ce sujet, il a tenu à répondre à cette accusation : «Les anciens… il y a les profanes, qui ne savent pas ce qu’il se passe, qui font une chronique ici ou là en me tombant dessus, en me qualifiant de médiocre ou de fou… moi je veux que l’on considère l’Afrique. Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. Venez sur le continent africain! Généralement, ce sont des entraîneurs européens qui, quand ils ont un mouvement à faire, vont vers le Golfe. Moi, j’ai fait l’inverse alors que j’ai tout gagné là bas, dans le Golfe. J’étais le roi du pétrole au Qatar et je suis parti en Afrique, en Algérie, pour mon pays, pour mon continent, pour faire avancer les choses. J’ai pris le sens contraire de ce qui se fait d’habitude.»

Développant sa vision de l’Afrique, le sélectionneur a notamment rendu hommage à la Côte d’Ivoire, dont il se souvient qu’elle renfermait dans ses rangs «des titulaires au FC Barcelone, à Chelsea, que des grands joueurs à chaque poste» puis a développé sa vision de l’identité : «Je suis profondément africain, je suis profondément algérien, j’ai aussi une culture française parce que j’y suis né, que l’on ne vienne pas raconter des bêtises sur moi parce que l’on a un agenda ou un diktat!»

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