Lors du match opposant les Léopards de la RDC aux Lions de la Teranga, des incidents ont éclaté au stade des Martyrs après la défaite des Congolais sur le score de 2-3.
Mécontents du résultat, certains supporters congolais ont vandalisé les infrastructures, détruisant une centaine de sièges et plusieurs portes. Peu avant la fin de la rencontre, après le troisième but sénégalais, des projectiles ont été lancés sur le terrain, touchant des joueurs encore en action.

Par ailleurs, des supporters sénégalais venus encourager leur équipe ont été pris pour cible par des fans congolais. Pour leur sécurité, ils ont été évacués avant le coup d’envoi.
À la fin du match, des heurts ont éclaté entre certains supporters et les forces de l’ordre, qui ont dû recourir aux gaz lacrymogènes pour rétablir l’ordre public.
À ce jour, les autorités congolaises n’ont pas communiqué de bilan officiel des dégâts matériels. Cependant, le ministre des Sports, Didier Budimbu, a exprimé sa profonde indignation face aux actes de vandalisme commis par certains supporters au Stade des Martyrs.
Des sanctions sont désormais prévues par la FIFA
Le Code disciplinaire de la FIFA, notamment à travers ses articles 16 et 67 (révisés en 2023), prévoit des sanctions en cas de troubles survenant dans les stades. Ces dispositions ciblent essentiellement la fédération ou le club dont les supporters sont à l’origine des incidents.
Les sanctions prévues par la FIFA vont des amendes financières à des mesures sportives sévères, telles que des matchs à huis clos, la fermeture de stades, des relégations ou même des exclusions de compétitions. « Plus les troubles sont graves, plus les sanctions sont strictes », soulignent les articles 16 et 67. En cas de récidive, la FIFA peut aller jusqu’à infliger des défaites par forfait, retirer des points ou exclure un club ou une fédération.
Les jets de projectiles et le vandalisme sont considérés comme des infractions graves à la sécurité et à la discipline, entraînant des sanctions financières et sportives proportionnelles à la gravité des faits.
À titre d’exemple, lors des barrages de la Coupe du Monde 2022 entre le Maroc et la RDC au stade Mohamed VI, des supporters marocains avaient lancé des projectiles et envahi le terrain. Le Maroc avait alors été sanctionné par une amende de 30 000 francs suisses (environ 37 000 USD) et contraint de disputer le match suivant à huis clos.
Laisser un commentaire