La Confédération Africaine de Football (CAF) a encore fait des siens ce lundi, en annonçant le report de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 à l’hiver 2024. Comme ce fut le cas lors la précédente édition qui s’était finalement tenue en Janvier/février 2022, elle aussi était initialement prévue en 2021. Mais cette fois-ci, l’instance avance des arguments différents pour justifier cette nouvelle volte-face.
Envisagée dans un premier temps, cette décision est actée suite à des considérations climatiques puisque les mois de juin-juillet correspondent à la saison des pluies en Côte d’Ivoire, avec des risques de fortes précipitations et d’inondations, comme cela a été le cas ces dernières semaines.
«Nous avons pris tellement d’avis sur le sujet. Certaines personnes ont dit : ‘il y a le changement climatique, la pluie ne sera donc peut-être pas un problème’ et que nous ne devrions pas nous inquiéter. Puis le conseil qui a été donné (…) a été de ne pas prendre un tel risque », a expliqué le président de la CAF Patrice Mostepe.
[totalpoll id= »794558″]Le dirigeant Sud-Africain s’attend encore à des représailles de l’Association des Clubs Européens (ACE), pas du tout emballé par l’idée d’organiser le tournoi en pleine saison. Et comme lors de la CAN au Cameroun, ces derniers ne feront pas de cadeau à la CAF. «Janvier n’est pas une période idéale, car les clubs européens ne sont pas toujours enclins à libérer certains de leurs meilleurs joueurs. Mais en l’état actuel des choses, nous n’avions vraiment pas le choix», avoue Mostepe.
Les internautes pointent du doigt une mauvaise gestion de la CAF
Toutefois la qualité de gestion de la CAF pose problème. Une institution qui est censée être dans la prévision; doit être en mesure d’anticiper les rebondissements de cette nature. Ces retournements de situation à outrance observée depuis un certains temps met à la lumière du jour une instance plus portée vers l’improvisation que dans la projection et l’anticipation. La CAF devrait savoir qu’en cette période de l’année les pluies diluviennes secouent la Cote d’Ivoire.
Et pour le Sénégalais Malibére Ngom, la CAF aurait du trouver mieux pour justifier le report de la CAN 2023. « Nos dirigeants africains ne sont pas assez sérieux, encore moins rigoureux. Car le prétexte mis en avant, à savoir les conditions climatiques n’est pas un fait nouveau», a-t-il taclé, repris dans la foulée par Le Congolais de la RDC Privat Ntoutoume : « reporter à chaque fois prouve qu’ils n’apprennent pas des erreurs du passé.». Pendant que l’Algérien Abdoul Djialil lui semble pas vraiment surpris : «c’est ça le tiers monde», conclut-il tristement.
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