Le frisson n’a jamais vraiment quitté le stade Artemio Franchi. Vainqueur 2-1 à l’aller, la Fiorentina savait qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur face à un Celje venu en Italie sans complexe. Et les Slovènes ont failli créer la surprise. Rapidement, Mandragora avait pourtant ouvert le score (37e), d’une frappe chirurgicale dans le petit filet gauche après un service inspiré de Pongračić. Mais au retour des vestiaires, le scénario s’est retourné.
Matko (54e) puis Nemanic (65e) ont réussi à faire trembler les tribunes florentines en renversant le match. Un court moment, Celje était à un but de l’exploit. C’est à cet instant que Moise Kean a décidé d’inscrire l’un des buts les plus importants de sa saison. Bien placé, clinique dans le geste, il a offert à la Fiorentina le but de la qualification (68e), déchaînant un soulagement collectif.
Bakambu, décisif pour les Verdiblancos
Dans l’autre quart de finale, le Betis a aussi dû aller chercher sa place en demi-finale avec les tripes. Après un nul frustrant à l’aller (1-1), les Andalous ont été accrochés par une solide équipe de Jagiellonia. Kristoffer Hansen avait bien cru faire basculer la rencontre pour les Polonais, mais son but à la 44e a été logiquement annulé pour hors-jeu.
Le tournant est finalement arrivé à la 78e minute. Cédric Bakambu, à l’affût, a surgit pour glisser le ballon au fond des filets et offrir l’avantage au Betis. Churlinov a égalisé presque aussitôt (81e), mais cela n’a rien changé : les Sévillans seront bien au rendez-vous des demi-finales. Fiorentina contre Betis. L’affiche promet. Deux équipes portées par des hommes en forme, Kean d’un côté, Bakambu de l’autre.
Deux formations qui ont su souffrir, douter, mais ne jamais rompre. Ce duel sent la poudre et les buts. La Fiorentina, demi-finaliste malheureuse l’an dernier, revient avec une revanche en tête. Le Betis, de son côté, rêve de ramener un titre européen à Séville. Rendez-vous la semaine prochaine pour la première manche de ce bras de fer
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