« Comme vous le dites, nous sommes colonisés », CAF, un dirigeant tacle la FIFA

Selon un membre anonyme du Comité exécutif de la CAF, l’instance suprême du football africain serait sous l’emprise de la FIFA, ce qui a suscité une vive polémique. Ces informations controversées ont été dévoilées par Osasu Obayiuwana, journaliste de la BBC qui prétend avoir infiltré la CAF.

Dans une récente publication sur Twitter, Obayiuwana a partagé les propos amers tenus par ce membre du Comité exécutif de la CAF lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans, qui s’est déroulée en Algérie et a été remportée par le Sénégal (2-1 contre le Maroc le 19 mai). Lors d’une conversation informelle, qui aurait eu lieu lors d’une visite au stade Nelson Mandela d’Alger, cet officiel aurait déclaré que la CAF était soumise à l’ingérence de la FIFA.

Un membre de la CAF tacle la FIFA

 Personnellement, j’ai arrêté de parler dans les réunions du Comex, parce qu’il n’y a pas de vrai débat. Les décisions sont prises avant qu’on ne vienne en réunion », a regretté le dirigeant africain. « Zurich (la FIFA) est le véritable contrôleur de nos affaires au sein de la CAF. Nous sommes colonisés. Comme vous le dites, nous sommes colonisés parce que nous le voulons, a réagi en commentaire un internaute avant de se justifier. Certaines personnes ne peuvent pas vivre sans les cadeaux de la FIFA ou sans la position confortable de la FIFA qui leur donne l’occasion de faire des magouilles en Afrique », a t-il renchéri.

Ces déclarations soulèvent des questions sur l’indépendance et l’autonomie de la CAF, ainsi que sur le rôle de la FIFA dans les affaires du football africain. La notion de « colonisation » évoquée par ce membre anonyme souligne les préoccupations quant à une influence excessive de la FIFA sur les décisions et les politiques de la CAF.

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La FIFA, en tant qu’organisme directeur mondial du football, est chargée de promouvoir et de développer le sport à l’échelle mondiale. Cependant, si ces allégations sont avérées, cela soulève des inquiétudes quant à la préservation de l’autonomie des confédérations continentales, telles que la CAF, dans la gestion de leurs propres affaires.