Ce samedi après-midi, le Real Madrid affrontait son premier véritable test de la saison face à l’Atlético. Résultat : un échec cuisant.
« Nous ne sommes pas satisfaits, nous n’avons pas été au niveau », a reconnu Xabi Alonso après la lourde leçon infligée par les hommes de Diego Simeone au leader de la Liga. Le constat est sans appel : le Real Madrid a déçu et tout son projet semble déjà fragilisé.

Tout ce qui avait fonctionné lors des sept premiers matchs s’est effondré face à une adversité bien supérieure. Ni le collectif, ni les individualités n’ont répondu présent, et ce dès les premières minutes.
Une défense dépassée
Avant ce derby, le Real n’avait encaissé que 4 buts en 6 rencontres de Liga. En 90 minutes, il en a pris davantage. Thibaut Courtois n’a pas été décisif, Valverde et Tchouaméni ont perdu la bataille du milieu, et la défense a sombré.
Dean Huijsen illustre cette faillite. Présenté comme le nouveau patron de la charnière pour sa relance propre, il a enchaîné les dégagements paniqués et a été pris de vitesse, notamment sur le deuxième but de Sorloth. Brillant au Mondial des Clubs, il traverse une période beaucoup plus compliquée.
Autre déception : Carreras. Le latéral gauche, jusqu’ici irréprochable et titulaire indiscutable, est apparu méconnaissable au Metropolitano. Totalement perdu.
Le pari raté de Xabi Alonso
La plus grande erreur reste cependant celle de l’entraîneur madrilène. En choisissant de relancer Jude Bellingham plutôt que de maintenir la continuité avec Mastantuono dans son 4-3-3, Xabi Alonso a pris un risque… qui s’est transformé en échec. Le Britannique, manifestement pas prêt pour un match d’une telle intensité, est passé à côté. De plus, le coach n’a jamais su trouver les ajustements nécessaires pour rééquilibrer les débats.
Au final, le Real a livré un match totalement manqué. Comme l’a rappelé Xabi Alonso, « on apprend toujours des défaites », mais si les Merengues veulent progresser, ils devront surtout retenir la leçon donnée par les Colchoneros : l’engagement, la combativité et la rage de vaincre font parfois toute la différence.
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