Mounir Nasraoui, le père de Lamine Yamal, n’a pas hésité à comparer son fils à Zinédine Zidane. Phénomène de précocité, Lamine Yamal continue de surprendre.
Lauréat du Trophée Kopa le 28 octobre dernier, la pépite du FC Barcelone semble déjà en route pour devenir un candidat sérieux au prestigieux Ballon d’Or, remporté cette année par son compatriote Rodri.
Le talent du jeune prodige est indéniable et partagé par de nombreux acteurs du football, à commencer par son père : « J’ai rapidement compris qu’il était exceptionnel, pas comme les autres. Tout petit, il avait un ballon avec lui. Il a appris à frapper dans le ballon en même temps qu’il apprenait à marcher. Puis, il s’amusait à dribbler nos deux chiens, les empêchant de récupérer la balle. C’est peut-être ce qui a rendu le jeu si naturel pour lui lorsqu’il a débuté en club à trois ans et demi, puis quand il est entré au Barça à six ans », a-t-il confié à France Football.
Mounir Nasraoui rêve déjà de voir son fils soulever plusieurs Ballons d’Or. Il poursuit : « Même à cet âge-là, il jouait déjà avec la tête levée, contrôlait la balle, faisait des passes ou dribblait. Il n’a jamais eu peur, même face à des garçons bien plus âgés que lui dans notre quartier. C’est un joueur forgé dans la rue, qui chérit le ballon, comme Alvaro Recoba ou Djalminha. »
Enfin, Mounir Nasraoui conclut en comparant Lamine Yamal à Zinédine Zidane : « J’ai toujours cru en lui. Je disais souvent à mes amis qu’il deviendrait le meilleur joueur du monde, un diamant pur. Il doit rester lui-même, profiter du jeu. Aujourd’hui, il est devenu un homme, je lui ai dit cela récemment, les larmes aux yeux. Sa nomination au Ballon d’Or ne m’a pas surpris ; vous n’avez vu que 20 % de ce qu’il peut offrir. Pour moi, c’est un numéro 10, pas un ailier. Il a les qualités et la mentalité pour jouer dans l’axe, derrière l’attaquant, comme Zidane. Je me réjouis en pensant aux Ballons d’Or qu’il pourrait remporter… »
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