L’attaquant serbe a été menacé de prison après avoir rompu la quarantaine pour retourner dans son pays natal au milieu d’une première saison oubliable en Espagne.
Malgré le manque de football, l’attaquant du Real Madrid Luka Jovic a fait les manchettes cette semaine après avoir été accusé d’avoir enfreint le protocole de quarantaine pendant la crise des coronavirus.
Malheureusement pour l’attaquant serbe, c’est l’une des rares fois où il a réussi à capter l’attention du public cette saison.
Il est arrivé en juin 2019 comme un coup d’État, Madrid scellant rapidement et efficacement sa signature pour battre un éventail de prétendants après une belle saison avec l’Eintracht Frankfurt.
[totalpoll id= »794558″]Jovic a aidé l’équipe de Bundesliga en demi-finale de la Ligue Europa, marquant 27 buts toutes compétitions confondues et attirant de nombreux prétendants avant que Madrid ne l’attache avec un contrat de six ans.
Madrid a payé 65 millions d’euros (58 millions de livres sterling / 73 millions de dollars) avant les ajouts, ce qui en fait leur acquisition la plus chère depuis James Rodriguez de Monaco en 2014, bien qu’ils aient ensuite fait venir Eden Hazard de Chelsea pour 100 millions d’euros (88 millions de livres sterling / 112 millions de dollars) .
Jovic savait qu’il allait se battre avec Karim Benzema pour une place de départ, et malgré la forme d’élite du Français dans la seconde moitié de la saison dernière, beaucoup en Allemagne pensaient qu’il continuerait à prospérer à Madrid.
« Je dirais qu’il est comme Luis Suarez, mais avec beaucoup plus de qualité », a déclaré à l’AS l’ancien coéquipier de Jovic, Omar Mascarell, la saison dernière. « Vous pouvez comparer (Jovic à Benzema), ils tiennent bien la balle, mais je vois Jovic comme étant plus fort dans les airs, il est très bon avec sa tête. Il a pratiquement deux pieds, il est rapide, fort. Chaque balle qu’il obtient dans l’air est un danger pour les adversaires. »
Jovic n’a cependant pu montrer aucune de ces capacités depuis son arrivée dans la capitale espagnole.
L’entraîneur Zinedine Zidane ne semble pas faire confiance au Serbe, le laissant hors de l’équipe d’El Clasico début mars, avec Mariano Diaz sur le banc à la place. Mariano a marqué après être venu en tant que remplaçant.
Jovic n’a joué que 770 minutes cette saison, avec deux buts à son actif, et Raul Jimenez, des Wolves, a déjà été lié en tant que remplaçant potentiel. Napoli s’est renseigné sur Jovic, tandis que Chelsea a également été mentionnée comme une destination potentielle, peu s’attendant à ce qu’il réussisse à Madrid.
L’arrêt indéfini actuel du football espagnol en raison de la crise sanitaire du coronavirus pourrait cependant aider Jovic à se retrouver. Cela pourrait signifier qu’il peut maîtriser la langue, via des cours en ligne, ou trouver la bonne mentalité; quelque chose pour le ramener à l’attaquant confiant et haussier qui a terrorisé les défenses la saison dernière. Peut-être qu’il ressentira moins de pression avec une attention mondiale fixée sur des choses plus importantes.
Il a fallu les 10 matchs de 22 ans pour obtenir son premier but madrilène, le cinquième dans une déroute 5-0 de Leganes. Il espère que cela servira de tremplin.
« Ce n’était pas facile parce qu’on attendait tellement de moi, c’était difficile », a déclaré Jovic au journal sportif serbe Sportski zurnal après ce match. «J’ai souffert sous une grande pression, mais j’étais conscient de ma qualité et je savais que ce n’était qu’une question de temps (jusqu’à marquer).
«J’étais surtout motivé par le désir de montrer aux dirigeants du plus grand club du monde qu’ils n’avaient pas tort de m’amener ici. Et aussi par le soutien des personnes les plus proches de moi, qui sont avec moi tous les jours. L’objectif était un grand soulagement. »
Malheureusement, cela n’a fourni qu’un bref répit. Jovic a continué à lutter, regardant un poisson hors de l’eau, avec son seul autre but à venir 13 matchs plus tard, dans une victoire 4-1 à Osasuna. Comme contre Leganes, cela s’est produit après la fin des 90 minutes.
Son plus faible reflux à Madrid est survenu lors de la victoire 4-0 de la Copa del Rey à Saragosse le 29 janvier. Malgré un départ rare pour la victoire emphatique de son équipe, il a été déconnecté de ses coéquipiers avec seulement 14 touches dans le match. Il a été remplacé après 73 minutes, frustré.
« Jovic sait qu’il doit travailler, il doit s’adapter, ces moments difficiles le rendront bon », a déclaré Zidane, mais les actions du Français sont plus éloquentes que ses paroles.
Jovic n’est pas non plus dans les bons livres dans sa patrie, et pas seulement parce qu’il a été menacé d’un sort de prison potentiel pour être venu dans sa patrie depuis le hotspot de coronavirus de Madrid et aurait été photographié.
Le manager de l’équipe nationale de Serbie, Ljubisa Tumbakovic, a frappé l’attaquant en janvier. « Le problème de Luka Jovic est Luka Jovic », a-t-il déclaré à Blic Sport n’ayant pas appelé l’attaquant dans son équipe après s’être brouillé avec lui en septembre.
De manière encourageante, Jovic a reconnu qu’il avait un problème, ce qui est la première étape pour y remédier.
« Honnêtement, je ne suis pas satisfait de la saison parce que je sais que je peux m’améliorer. Parfois, je regarde des vidéos de mes jeux de l’année dernière et je me dis: «Qu’est-ce qui ne va pas?
«Mais nous savons tous que le Real Madrid est un immense club et difficile même pour les joueurs expérimentés de s’y habituer. Encore plus pour un jeune de 21 ans, ils ont payé 65 millions d’euros. La pression est énorme, je me bats en ce moment mais sans succès. »
Peu seraient en désaccord. Lorsque la saison reprendra, Jovic a probablement 11 matchs de championnat pour prouver qu’il est une pièce utile du puzzle pour Zidane ou il peut être mélangé aussi rapidement qu’il est arrivé.
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