FC Barcelone : dérapage de son adjoint Sarabia, Quique Setién réagit

Le FC Barcelone est secoué par une nouvelle affaire depuis le Clasico. Alors que l’imbroglio de la société publique embauchée par Bartomeu pour discréditer les joueurs est encore très récente, le Clasico plus spécialement une séquence concernant directement l’adjoint de Quique Setién Eder Sarabia fait beaucoup parler.

En effet, l’adjoint du technicien espagnol s’est montré très démonstratif lors de la rencontre contre le Real Madrid. Un peu trop visiblement. Dans une séquence filmée par les médias espagnols, ce dernier s’en est pris au joueur de manière très virulente à l’instar de Griezmann avec des insultes. Face à la polémique, Setién est sorti de sa réserve pour éteindre l’incendie.

« Cette situation m’a beaucoup affecté. Ce à quoi je pense en premier c’est au club et à son image. Il faut y faire très attention. C’est un sujet qui me préoccupe beaucoup. On peut nous critiquer parce qu’on fait de mauvais changements ou parce qu’on prépare mal les matches. Mais on ne doit pas nous critiquer à cause de notre comportement. Eder est quelqu’un qui a un gros tempérament, et ça nous est utile dans beaucoup de situations. Mais il doit apprendre à se contrôler. Il essaye de s’améliorer parce qu’on a déjà vu ce genre de situation », a-t-il expliqué à El Periodico.

Avant d’ajouter, « C’est quelque chose qui peut arriver sur n’importe quel banc de touche, mais ce n’est pas une excuse. Eder est un gars jeune, impulsif, qui a beaucoup d’énergie. Mais sur le banc, on représente un club et votre comportement doit être irréprochable. Nous en avons parlé, lui aussi est préoccupé. C’est un comportement qu’on ne doit pas avoir. Ce n’est pas une question d’aller donner des explications aux joueurs. C’est une erreur que nous avons commise et que nous devons éviter. »

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Ses excuses faites, Setién n’en oublie pas pour autant de récriminer les médias sur cette affaire. « C’est un peu gênant de voir que tout ceci devienne une information ayant pris une telle dimension. C’est honteux même. Il faudrait supprimer les caméras qui vous filment continuellement sur le banc de touche. Je n’ai pas à mettre ma main devant ma bouche pour parler. C’est lamentable de voir ce genre de choses se produire. Ce genre d’événement (les paroles tenues par Sarabia) arrive partout, à Séville, à Las Palmas, partout… Mais ça a pris une toute autre dimension dans un club comme le Barça. »