« Ibiza ira en guerre contre Barcelone »

Pablo Alfaro a fait appel à son équipe d’Ibiza pour rivaliser avec Barcelone lors de leur match de Copa del Rey mercredi soir.

Alfaro, un ancien coéquipier de Quique Setien au Racing Santander, a parlé à MARCA du patron de Barcelone, du match lui-même et de la façon dont il prévoit battre le club catalan.

Que pensiez-vous lorsque vous avez dessiné Barcelone? Premièrement, c’est un cadeau que le football a donné à l’île. Nous sommes conscients de l’écart qui existe, mais nous allons en profiter et rivaliser. Comment allez-vous choquer le monde? Mec, nous avons des armes. Nous savons que nos adversaires sont très puissants. De plus, ils ont changé d’entraîneur il y a quelques jours et l’attention des joueurs sera très élevée. Nous allons sortir avec humilité et ambition. Nous allons leur donner de l’énergie, de la passion et du football; c’est notre formule magique.

Avoir un terrain artificiel vous favorise, n’est-ce pas? Eh bien, normalement dans la Segunda B, c’est un inconvénient pour nous parce que, avec nos qualités, nous sommes une équipe qui aime avoir le ballon et jouer à l’arrière. Mais dans ce cas, contre Barcelone, cela nous profite parce que nous y sommes habitués et ils ne le sont pas. Nous voulons profiter de tous nos atouts et l’un d’eux est notre stade.Que vous ont dit vos joueurs lorsque vous avez dessiné Barcelone? Il serait préférable de dire ce qu’ils ne m’ont pas dit Notre tâche est de les préparer afin qu’ils puissent concurrencer de manière adéquate, afin qu’il n’y ait pas de surexcitation. Nous leur transmettons la confiance et nos expériences. Ce sera une bataille incroyable.

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L’histoire dit que les grands clubs perdent parfois dans ces matchs de coupe. Cela vous est arrivé lorsque vous jouiez pour Séville, lorsque Murcie vous a battu, c’est vrai, c’était comme ça. Avec ce format à une jambe, cela peut arriver. La Copa, conçue comme ça, est la compétition la plus démocratique qui soit. Barcelone a déjà sa Liga et le «  glamour  » du football mondial avec la Ligue des champions, mais la Copa l’aplanit et il y a de la place pour les humilier ici. Ce n’est qu’une nuit et cela dépend de la façon dont vous sortez, de la motivation, de la façon dont vous commencez le jeu … Il y a de nombreux facteurs et c’est notre rêve. C’est ce que je dis aux garçons; c’est la compétition la plus étonnante pour les humbles clubs. Nous devons en profiter et rivaliser.

Que voyez-vous dans les yeux des gars? La faim. Beaucoup de faim. Nous allons contrôler l’aspect émotionnel parce que ces joueurs ne sont pas habitués à jouer à nouveau en ligue, en coupe, en ligue, en coupe … Sans limitations, nous allons concourir et je suis sûr que nous allons faire la guerre . Une guerre de football, hein! Ne vous trompez pas. Une guerre en jouant au football. Pensez-vous que Lionel Messi va jouer? On ne sait jamais. Ce n’est à personne de nous donner quoi que ce soit. Setien aura le dernier mot: vous avez joué aux côtés de Setien au Racing Santander lorsque vous avez battu Barcelone 5-0 à El Sardinero. Vous vous en souvenez? Cette année-là, avec Racing, nous avons réussi à battre les deux grandes équipes à domicile. Je me souviens que c’était un match de nuit, avec le terrain usé, et nous avons très bien fait dès le départ. Il vivra avec moi pour toujours. Je me souviens qu’il y avait une vidéo commémorative sur le Diario Montanes avec des déclarations et tout. Personne n’a dormi cette nuit-là. On nous invitait à dîner, à sortir boire … Ce sont des choses dont un humble club se souvient toujours. En fait, quand ils m’appellent de Cantabrie pour m’en souvenir, cela illumine mes yeux.

Avez-vous pensé à montrer la vidéo à vos joueurs? C’est interdit, interdit pour qu’ils ne se moquent pas du short que nous portions à l’époque. Le football a beaucoup évolué, mais il pourrait être utile pour un discours de motivation.

Que retenez-vous de Quique Setien? Quique était le capitaine. Il était le vétéran qui a dicté le jeu de l’équipe. À l’époque, j’étais en prêt de Barcelone et nous avons commencé une bonne relation qui nous a permis de rester en contact, bien que logiquement avec le temps et la distance qui l’influencent, nous ne sommes pas aussi proches maintenant. Mais nous avons partagé beaucoup de choses à l’époque, mauvaises et bonnes, et nous sommes allés beaucoup chez les autres. Qu’avez-vous appris de lui? Setien était l’un des vétérans à l’époque. Il était une personne très aimée à Santander et il était toujours très dévoué au club. Il faisait toujours tout son possible pour Racing, donnant des conseils dans les moments difficiles. Il avait une grande vision du football, ayant toujours le ballon en sa possession, et c’est une caractéristique que Barcelone apprécie beaucoup. J’espère que ça se passe très bien pour lui et je lui souhaite bonne chance … après mercredi soir.

Avait-il déjà le moule de l’entraîneur? Sur le terrain, il était le milieu de terrain que tout a traversé. J’étais si jeune que je n’appréciais pas tout. Il avait un statut élevé dans le groupe pour sa hiérarchie et son expérience. Vous a-t-il posé des questions sur la Barcelone de Johan Cruyff dont vous faisiez partie? Parfois oui, mais plus quand il a arrêté de jouer. Lorsque vous vous améliorez, vous analysez le football d’une autre manière. C’est un grand défenseur de ce style de football. Je suis sûr qu’il va beaucoup apprécier son charme d’entraîneur de Barcelone. J’espère qu’il accomplit de grandes choses. Il a la possibilité de s’installer dans l’élite et qu’il est apprécié comme le grand entraîneur qu’il est. Avez-vous joué aux échecs avec lui? Absolument. Il était très bon. Il était aussi bon aux échecs qu’au football. Il était passionné d’échecs et ce jeu, ou ce sport, je ne sais pas comment l’appeler, l’a transformé en un grand stratège. Heureusement qu’il n’y avait pas de tablettes électroniques à l’époque.