Tous les médecins qui pratiquent la médecine sportive, en particulier ceux liés au football, ont connu un cas similaire dans le passé à la blessure d’Eden Hazard.
Les fractures du péroné, en particulier les petites, sont l’une des bêtes noires de la médecine sportive. Dans la phase de diagnostic, ils sont très difficiles à visualiser radiologiquement et, souvent, jusqu’à ce que plusieurs jours se soient écoulés, ils ne sont pas visibles dans différents tests de diagnostic.
Lorsque nous parlons de petites fractures, nous débattons toujours entre traitement conservateur et chirurgical lors de leur traitement. La tendance générale quand ils sont petits est d’opter pour l’option conservatrice, ce qui conduit souvent à de très longues périodes de consolidation et parfois à une rechute de la fracture.
Au cours de la carrière du footballeur, le péroné oscille, alternant des mouvements de rotation sur lui-même. Il s’agit donc d’un os soumis à d’énormes contraintes mécaniques. De plus, dans le cas de Hazard, deux matériaux d’élasticité différente coexistaient dans la zone: la plaque implantée en 2017 et l’os.
[totalpoll id= »794558″]De toute évidence, ils répondent de différentes manières aux vecteurs de force auxquels est soumis le péroné d’un athlète d’élite.
Toutes ces nuances spécifiques dans les microfractures du péroné expliquent les antécédents médicaux de Hazard, au moins partiellement.
Maintenant, après sa dernière blessure, la solution la plus décisive a été choisie. En d’autres termes, subir une intervention chirurgicale, assurer sa consolidation en réparant la fracture. Beaucoup de questions se cachent derrière ce choix, beaucoup d’entre elles restent sans réponse mais, en médecine, c’est « tout va bien qui finit bien ». Le point de vue du joueur et les répercussions de sa blessure sur le club sont une autre affaire.
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