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Tebas a de nouveau exprimé sa déception face à la date de Clasico

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Javier Tebas a parlé du premier ‘Clasico’ de la saison. Le président de la Liga a qualifié ce problème de « problème d’État » après les manifestations qui se poursuivent en Catalogne.

Javier Tebas n’a pas peur de mêler le football et la politique. « Nous voulions inverser les matches pour que le match de Barcelone soit aussi tard que possible. Le 18 décembre n’est pas une date qui a été choisie avec le consentement de La Liga », a déclaré Tebas lors de la présentation de la deuxième série de ‘Todo por un juego ‘.

« El Clasico est un problème d’Etat, pas seulement de Barcelone. Beaucoup de choses vont se passer en Espagne avant le 18 décembre et j’espère qu’elles sont positives pour le match et pour la sécurité à Barcelone », a-t-il ajouté.

Tebas est clair que le match ne devrait pas être joué le 18 décembre et pas seulement pour une raison. Une des choses dont on a le plus parlé est la manifestation. « Tsunami Democratic (un groupe réclamant l’indépendance de la Catalogne) avait prévu de manifester pendant le Clasico. Ils feront de même le 18 décembre, mais c’est beaucoup plus éloigné et il y a des élections en Espagne avant cela (le 10 novembre). Il était clair que l’accent était mis sur les CDR (un autre groupe indépendantiste), quels que soient les propos de la police catalane « , a-t-il ajouté.

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Un autre problème pour Tebas est l’effet sur le marché étranger. « Il était très important que ce soit joué le week-end et à l’heure du déjeuner. Beaucoup de pays vont le manquer. Nous voulions que ce soit du 4 décembre à cette date et que nous essayions de le faire passer au week-end avec un déjeuner coup d’envoi, mais ça ne devait pas être.  »

Le président de la ligue a également répondu aux commentaires du directeur exécutif de Barcelone, Oscar Grau, que la situation serait pire pour la date modifiée que pour la date originale. « Il a donné son opinion personnelle. Je ne sais pas d’où il tire cela. Nous savions que ce serait un risque. Nous surveillons toutes les données des groupes ultra et nous savions que cela ne pourrait pas être le 26. Il est impossible savoir quelle date finira par être plus dangereuse. Rappelons-nous que nous voulions changer cette date.  »

Enfin, Tebas a parlé de la grève qui éclipsait le football féminin en Espagne. « La conclusion générale est que vous devez faire les choses graduellement. Vous ne pouvez pas courir avant de pouvoir marcher. C’est formidable de voir les stades avec une bonne fréquentation et le fait que le football féminin se développe, mais vous devez y aller pas à pas. Maintenant il appartient aux syndicats et aux clubs de prendre une décision « , a conclu Tebas.

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