L’entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, s’en est pris une nouvelle fois à Liverpool, se demandant pourquoi leurs dépenses et leurs contrats de sponsoring sont jugés différemment.
Guardiola a fait la une des journaux dimanche dernier lorsqu’il a dénoncé le favoritisme dont bénéficie Liverpool en Angleterre.
L’Espagnol avait également lancé une pique sur le bilan peu glorieux de Liverpool en Premier League au cours des trois dernières décennies.
Lors d’une conférence de presse mercredi, l’ancien entraîneur du FC Barcelone a déplacé son ire sur les dépenses de ses rivaux, Manchester United et Liverpool, quelques heures seulement après que les propriétaires de l’Etihad ont conclu un accord pour Erling Haaland.
[totalpoll id= »794558″]Interrogé sur la raison pour laquelle il estime qu’il y a un certain snobisme attaché à la perception des dépenses de City, Guardiola a déclaré à Sky Sports : « Écoutez, Liverpool dans les années 1970 ou 1980, ou United avec Sir Alex Ferguson – qui a dépensé le plus d’argent ?
« Qui a dépensé le plus d’argent ? C’était Norwich ? Norwich a dépensé plus d’argent à cette époque ?
« Ou quelles autres équipes… Leicester ? Leicester a dépensé plus d’argent qu’eux ? Non. Ils ont dépensé plus d’argent que les autres. Mais l’argent qu’ils ont dépensé est complètement différent de celui d’aujourd’hui. »
Interrogé sur les raisons de cette différence, il a répondu : « J’ai dit que je ne vais pas changer cette [perception].
« Quand on le met ici [sur le devant de nos maillots] Etihad, les gens disent : ‘Oh c’est trop payé’. Mais maintenant, United et Liverpool vont être payés peut-être plus que nous, peut-être mérités parce qu’ils travaillent bien, parce que le PDG a bien négocié, peu importe ce qui s’est passé.
« Ils obtiennent plus et parce que ça vient des États-Unis d’Amérique ou d’un autre pays – ou les propriétaires le sont – alors maintenant c’est parfait.
« C’est pour cela que ça ne changera pas, pendant longtemps, ça ne changera pas, c’est la réalité. La seule façon de changer, c’est de bien faire sur le terrain. »
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