En 2018, la Juve luttait pour le titre avec Naples. A quelques journées de la fin du championnat, la Juve se déplaçait à l’Inter de Milan avec un seul point d’avance sur les Napolitains. Mais ce match entre l’Inter et la Juve fera polémique après la victoire des Turinois.
En effet, à la 13e minute de jeu, Miramlem Pjanic, déjà avertit, fait une grosse faute sur Rafinha. Pour beaucoup, cette faute méritait un carton rouge direct, ou , au moins, un carton jaune, qui serait synonyme d’expulsion pour le joueur de la Juve. Finalement, aucun carton ne sera brandit et l’arbitre ne visionnera pas la VAR. 5 minutes plus tard, le milieu de l’Inter, Vecino, se fait exclure.
A la fin de ce match qui créera une grande polémique en Italie, Giuseppe Pecoraro, ancien procureur de la Fédération italienne de football (poste qu’il a occupé de 2016 à 2019), demande à l’Association des arbitres italiens puis à la Lega Series A les dialogues audio et vidéo entre le VAR et l’arbitre lors de cette rencontre. « J’ai insisté pour dire que nous devions les consulter, quel genre de procureur sommes-nous si nous ne le faisons pas ? », dit-il.
Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, il a reçu les audios et vidéos au début de la nouvelle saison, avec des pièces manquantes en plus. « Ils nous ont été livrés seulement au début du championnat suivant. Nous avons ouvert le dossier et la seule pièce dans laquelle l’audio manquait était la seule qui nous intéressait : le dialogue entre Orsato (l’arbitre du match) et la VAR qui a refusé d’expulser Pjanic. Il y avait tout sauf ça », dit-il.
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