Vinicius Junior risque de lourdes sanctions après son geste sur Dimitrievski à Mestalla
Vinicius Junior s’expose à une suspension conséquente après avoir frappé le gardien de Valence, Dimitrievski, lors du match disputé à Mestalla. La gravité de la sanction dépendra de la qualification de son acte par la Commission de discipline de la RFEF.
L’incident, survenu alors que le ballon était arrêté, a conduit à l’expulsion du joueur brésilien. Selon le rapport de Soto Grado, rédigé après consultation du VAR par Muñiz Ruiz, l’action a été décrite comme suit :
« Je vais donner un carton rouge. Le ballon est arrêté, et le joueur numéro 7 frappe le gardien au visage avec ses bras. »
Dans son rapport officiel, l’arbitre précise :
« Pour avoir délibérément frappé un adversaire à la tête, alors que le ballon n’était pas en jeu, en utilisant une force non négligeable. Une fois exclu, le joueur a continué à protester et a dû être escorté dans les vestiaires par des membres de son club. »
Si l’incident est considéré comme une agression en vertu de l’article 103 du règlement disciplinaire, Vinicius pourrait écoper d’une suspension allant de 4 à 12 matchs. Cet article s’applique lorsque :
« Une agression, sans causer de blessure, se produit lors d’un arrêt de jeu ou dans des conditions qui rendent impossible toute intervention sur le ballon. »
Une telle sanction serait applicable à toutes les compétitions espagnoles, ce qui entraînerait l’absence de Vinicius pour le match de Copa del Rey contre Deportiva Minera, les rencontres de la Supercoupe d’Espagne (demi-finale contre Majorque et éventuellement la finale), ainsi que d’autres matchs selon l’évolution des compétitions.
Cependant, si la commission considère le geste comme un acte de « violence dans le jeu » selon l’article 121, la sanction serait moins sévère : une suspension de 2 à 3 matchs, uniquement en Liga. Cet article stipule :
« Un comportement violent envers un adversaire, pendant ou en dehors du jeu, à condition qu’il n’entraîne pas de risque ou de conséquences graves, est puni de 1 à 3 matchs de suspension. »
Les médias espagnols soulignent que Soto Grado pourrait avoir été clément dans son rapport. En décrivant l’incident comme une conduite violente (article 121) plutôt qu’une agression (article 103), l’arbitre limite la portée de la sanction, qui ne concernerait alors que la Liga.
La décision finale de la Commission de discipline sera déterminante pour fixer la durée et l’application de la suspension.
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