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CAN 90 Sénégal vs Algérie, Madjer à Bocandé: « Si on perd, personne ne sortira vivant du stade »

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C’est Lamine Sagna qui raconte l’anecdote. Dans les colonnes de L’Observateur, l’ancien lion revient sur cette demie finale qui a opposé l’Algérie au Sénégal. Une rencontre qui restera dans les annales de Coupe d’Afrique des Nations.
« J’avais 19-20 ans, j’étais le plus jeune du groupe. Durant le match (contre Algérie), j’ai eu la balle du 2-1. Mais au moment d’armer ma frappe, le défenseur est venu charger mon pied d’appui. Je n’ai pas pu cadrer ma frappe et l’arbitre n’a pas sifflé penalty. Cette occasion manquée m’est restée en travers de la gorge. J’ai donné deux passes décisives à Bocandé et une à Lamine Ndiaye, mais la réussite n’était pas de notre coté. Cette CAN perdue à Alger est une grosse déception pour moi » raconte t’il pour expliquer cette occasion ratée qui aurait pu qualifier le Sénégal à la finale de la CAN 1990 qui s’est déroulée en Algérie, comme le rapporte Wiwsport.

Tous les moyens étaient bons pour se qualifier. Les algériens ont joué la carte d’intimidation à fond. Une guerre psychologique sans pareille. « La demie-finale contre l’Algérie m’a beaucoup marqué. Après notre égalisation, Madjer disait constamment à Bocandé: est-ce que vous voulez continuer à vivre? Une chose est sure si l’Algérie perd ce match, personne ne sortira vivant du stade. Nous allons tous mourir. Autre fait marquant, quand on est venu au stade, on a remarqué que les algériens avaient versé du grésil dans nos vestiaires. Il était difficile de respirer. En plus, il y’avait des militaires un peu partout, parce que le pays était en guerre. Les militaires nous insultaient en cours de route. Quand on a égalisé, deux supporters sont tombés des gradins et sont morts sur le coup. », a-t-il révélé.

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