Egypte : Les clubs s’opposent à la réduction des joueurs étrangers dans le championnat

 

 

 

 

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Un certain nombre de clubs ont exercé des pressions sur le comité quinquennal qui gère la Fédération égyptienne de football, afin de retirer son plan de réduction du nombre de joueurs étrangers sur les listes au cours de la prochaine saison. Le Règlement des affaires des joueurs prévoit l’inscription de 4 joueurs étrangers dans la liste de toute équipe, en plus du traitement d’un des joueurs nord-africains, le traitement du joueur local, de sorte que le nombre d’étrangers autorisés à s’inscrire est de 5 pour chaque équipe.

Cette décision affectera directement les différents clubs, notamment le trio, Al Ahly, Zamalek et Pyramids, dont chacun s’appuie principalement sur des professionnels et notamment des stars nord-africaines dans leurs listes. Gamal Mohamed Ali, vice-président du comité qui dirige l’Association du foot Egyptien, a confirmé qu’il n’y avait pas de nouvelle décision concernant la réduction du nombre de joueurs étrangers dans la ligue égyptienne.

Il a déclaré dans des déclarations, que le règlement envoyé aux clubs au début de la saison, stipule que cette saison est la dernière qui permettra ce nombre de joueurs étrangers, et qu’il y a une réduction des effectifs pour eux à partir de la saison suivante. Le vice-président du Comité a indiqué qu’il savait que cette décision ne satisferait pas de nombreux clubs, en particulier les grands clubs qui possèdent déjà des joueurs étrangers à des montants exorbitants, mais le grand nombre de joueurs étrangers affecte les chances des jeunes joueurs d’Egypte, ce qui compte pour la Fédération égyptienne à l’heure actuelle.

Al-Ahly a 5 joueurs étrangers: le Tunisien Ali Maaloul, le Sénégalais Alliu Badji, l’Angolais Giraldo, le Nigérian Junior Ajay et le Malien Alliu Diang, ainsi que le Marocain Walid Azaru prêté à l’accord saoudien, portant le nombre à 6 joueurs.  Zamalek aussi possède un grand nombre d’étrangers: le Tunisien Ferjani Sassi, les Marocains Ashraf bin Sharqi et Mohamed Onajem, et le Congolais Kabongo Kasongo.