Ibrahima camara : « Je peux encore jouer pour la sélection guinéenne »

Ancien latéral gauche de la sélection guinéenne, Ibrahima Sory Camara s’est exprimé, il y a quelques jours sur l’actualité du Syli National. C’était à travers un Live Istagram organisé par le sité spécialisé Sportguinéen.
Ibrahim Camara donne d’abord de ses nouvelles et rappelle quelques anecdotes sur son parcours. « Après la CAN 2006, je suis rentré à Parme, c’est là-bas que Le Mans m’a demandé à Parme sous forme de prêt. Ce n’est pas parce que Le Mans m’a acheté à l’époque. Je rappelle qu’en ce temps le championnat français était très chaud, le coach Frédéric, qui dirigeait Le Mans n’avait pas confiance en moi à cause de son capitaine Laurent Gbona avec qui je jouais sur le même poste. Il n’a vraiment pas aimé de voir son capitaine sur le banc à cause de moi. Donc, à un moment donné Laurent s’était blessé et on avait un match important contre le PSG. C’était ma première chance de jouer comme titulaire, quand j’avais joué il y avait Pauleta et d’autres joueurs. Entre 2009-2010, les choses n’allaient pas bien au Mans, ils m’ont fait retourner à Parme. Mais à l’arrivée de Paulo Duarte, il m’a complètement mis sur le banc de touche. Je lui avais dit tu m’as mis sur le banc de touche, moi je ne suis pas venu ici pour rester sur le banc » rappelle t-il.

Âgé de 35 ans, il n’a pas encore définitivement fait une croix sur la sélection. Il pense être apte pour rendre encore des services. « Moi, aujourd’hui je vous le dis ma carrière n’est pas terminée, et je peux jouer jusqu’à 38 ans avant que je n’arrête le football. Je sais pourquoi, moi, je suis italien, je travaille, c’est le sang italien, c’est le système italien, quand vous regardez Buffon à Parme jusqu’à maintenant il signe des contrats, il joue et part en équipe nationale. Je peux aussi bien le faire. Si aujourd’hui on m’appelle, le Syli national c’est mon choix, c’est mon équipe nationale, je défendrais le tricolore [rouge-jaune-vert] », a-t-il laissé entendre.
Cet appel de pied tombera peut être dans de les bonnes oreilles, notamment celles de Didier Six. Reste à savoir si le technicien français verra d’un bon œil cette proposition.