Le plus grand regret de Pitroipa en sélection

Jonathan Pitroipa est considéré par de nombreux spécialistes du football burkinbè comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de la sélection des Etalons du Burkina Faso. Le virevoltan ailiers du Paris FC, passé notamment par le championnat allemand (Fribourg, Hamboug), la Ligue 1 (Rennes), « pit » a atteint le sommet de sa carrière en 2013. Au cours de cette saison, l’aillier des étalons a brillé en club comme en sélection avec des performances phénoménales. En 2013 par exemple, lors de la CAN en Afrique du sud, Jonathan Pitroipa a été l’un des moteurs de la fabuleuse génération des Etalons qui sont parvenus jusqu’en finale après avoir éliminé le Togo d’Emmanuel Adebayor et les Blacks Stars du Ghana d’Andre Ayew et de Gyan Asamoah. Le supersonique n°11 fut avec Aristide Bancé, Alain Traoré, Djakaridja Koné, Abdoul Razack Traoré, Mohammed Koffi les éléments qui ont permis au Burkina Faso de disputer leur première finale de CAN en Afrique du Sud face au Nigéria. Jonathan Pitroipa fut le grand monsieur de cette formidable épopée où il a été désigné meilleur joueur du tournoi. Après avoir passé plus d’une décennie en sélection, « pit » a décidé de mettre un terme à son aventure avec les Etalons pour laisser la place à la nouvelle génération incarnée par Bertrand Traoré. Au cours d’un entretien avec le média français SoFoot, Jonathan Pitroipa a fait part de son plus grand regret en sélection qui continue de le ronger jusqu’à présent. Il s’agit de la finale de la CAN 2013 perdue face aux Super Eagles du Nigéria : « C’est une fierté. Même loin du pays, en Afrique du Sud, on sentait la ferveur. On sentait la population derrière nous. En quarts de finale contre le Togo, j’arrive à marquer sur corner de la tête, ça m’a beaucoup surpris. J’avais marqué de la tête à Fribourg sur des centres, mais sur corner non, c’était la première fois ! Pour la finale contre le Nigéria, j’ai des regrets. Je trouve qu’on était meilleurs. Mais le problème, c’est qu’on était émoussés après avoir joué deux fois la prolongation en quarts et en demies. » S’est exprimé le génial ailier burkinabè