Ce dimanche, l’une des pire choses qu’on ne souhaite pas voir sur un terrain de football s’est produite au Portugal. Lors du match face au Vitoria Guimaraes, l’attaquant malien Moussa Marega a été victime de cris racistes. Pour marquer sa protestation, il a pris la décision de quitter la pelouse, alors qu’on jouait la 71e minute. Cet acte de bravoure a suscité une vague de réactions d’encouragements et de soutiens du côté du Portugal.
Chose curieuse, Moussa Marega a évolué en prêt à Vitoria Guimaraes au cours de la saison 2016-2017. Pourtant, ce sont les supporters de son ancien club qui ont proféré des chants et cris racistes à son encontre. Le club n’a pas hésité à pondre un communiqué, pour se désolidariser de l’attitude de ces supporters, qui n’ont rien à faire dans un stade de football. « Le club découvrira ce qui s’est passé pendant le match et agira avec fermeté. L’histoire, le présent et les symboles du club sont tributaires d’une identité inclusive, intégratrice et fondée sur des valeurs d’égalité et d’universalité », peut-on lire.
Une enquête sera diligentée pour sévir avec la dernière rigueur cet acte ignoble digne d’une autre époque. Les responsables de la ligue portugaise ont aussi embouché la même trompette pour manifester leur désapprobation. « Les valeurs du football ne sont pas compatibles avec ce qu’il s’est passé au stade de Vitoria. Ces actes font honte au football et à la dignité humaine… La ligue fera tout pour que cet acte, et tous les épisodes de racisme, ne restent pas impunis. C’est une lutte sans couleur pour laquelle tout le monde sera décisif pour éradiquer ce fléau », a publié l’instance. C’est la énième fois que des actes de racisme sont dénoncés avec véhémence, sans suite concrète. Les sanctions doivent désormais tombées et en proportion avec la gravité de l’acte posé.
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