Quelques grandes figures qui ont marquées l’histoire du football Égyptien. En commençant par l’icone Abdelrahman Fawzi, les images manquent pour rendre hommage à l’international égyptien. Pourtant, c’est bien lui le grand héros de la toute première participation d’un pays africain et arabe également à une Coupe du Monde. C’était en Italie, en 1934. La raison ? Abdelrahman Fawzi est tout simplement le premier Africain à avoir marqué un but dans un Mondial, face à la Hongrie (défaite 4 buts à 2 au premier tour à Naples). Et pour l’occasion, Fawzi en inscrit même deux pour le prix d’un. 35ème et 39ème. En quatre minutes, donc. Belle histoire.
Ibrahim Youssef est considéré par de nombreux experts comme le meilleur libéro qu’a connu la sélection égyptienne dans son histoire. Il porte à de multiples reprises la tunique des Pharaons avec lesquels il participe aux Jeux Olympiques de 1984 avant de remporter les Jeux Africains en 1987. Deuxième puis troisième footballeur africain de l’année en 1984 et 1985, le défenseur a également marqué le Zamalek Sporting Club : « la Gazelle », surnom donné pour son élégance et sa finesse, lui fera gagner trois championnats, quatre coupes et surtout deux Ligues des champions africaines (en 1984 et 1986). Victime d’un arrêt cardiaque, Ibrahim Youssef s’en est allé le 11 juillet 1953 à l’âge de 54 ans.
Mahmoud El Khatib est considéré comme le meilleur footballeur égyptien de l’histoire. Il n’a jamais franchi les frontières de son pays, ce qui ne l’a pas empêché d’obtenir le Ballon d’or africain en 1983. Celui que l’on surnomme Bibo commence dès seize ans dans son club de toujours, Al Ahly, et vite, très vite il va accumuler les titres. Lors de la saison 1974/75, il décroche son premier titre de champion d’Egypte. L’exercice suivant s’achève sur un nouveau sacre du club cairote. Il mène l’Egypte aux Jeux Olympiques en 1980 et 1984. Mais ce n’est qu’en 1986 qu’il réalise son rêve de toujours : celui de remporter la Coupe d’Afrique des nations avec les Pharaons. Dans toute sa carrière, Bibo n’a reçu que deux cartons jaune. L’Europe ne le verra cependant jamais évoluer. Il faut dire que jusqu’à une époque récente, les joueurs égyptiens étaient peu enclins à quitter leur pays, vu que le championnat était relevé et que les salaires n’étaient pas très différents de ceux pratiqués sur le vieux continent.
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