Légende : Mandzukic rejoint Puskas, Gerd Müller, Zidane et cie !

Un rêve, un aboutissement, un couronnement, l’apogée d’une carrière : nombreuses sont les tournures pour tenter de décrire ce que peut représenter pour un joueur un but marqué en finale de Coupe du monde, pareillement pour la finale de C1. Mais aucune de ces tournures ne sera assez forte, assez précise, pour rendre compte de l’émotion effectivement suscitée chez l’intéressé.

Alors imaginez si, au cours de votre carrière, vous étiez parvenus à trouver le chemin des filets lors de deux matches les plus prestigieux du football mondial. Certains privilégiés, et ils sont rares, au nombre de quatre, sont parvenus à briller dans ces deux grands rendez-vous. Passage en revue de ces joueurs aux CV pas comme les autres.

FERENC PUSKAS

Le « Major Galopant » reste indiscutablement le meilleur Hongrois de l’histoire. Et comment ! En 85 matches disputés avec la Hongrie, Ferenc Puskas a inscrit 84 buts. Sous les couleurs du Real Madrid, il trouve le chemin des filets 238 fois en 260 apparitions. Monumental. En finale du Mondial 1954, le gaucher ouvre le score face à l’Allemagne de l’Ouest et pense offrir le Graal à la grande Hongrie. C’était sans compter sur la RFA, qui aura finalement le dernier mot (3-2). Il parviendra toutefois à marquer l’histoire six ans plus tard en devenant le premier joueur à marquer à la fois en finale de Coupe du monde et en finale de C1.

En 1960, lors de la finale Real Madrid-Eintracht Francfort, Puskas marque en effet un quadruplé, permettant à la Casa Blanca de remporter sa cinquième Ligue des Champions. Rebelote deux ans plus tard, en 1962, mais sans sacre à la clé, le grand Benfica encaisse trois buts de Puskas mais remporte finalement la Coupe aux grandes oreilles sur le score de 5-3.

ZOLTAN CZIBOR

Il est l’autre buteur malheureux de cette sélection hongroise. Inconnu du grand public en raison d’une carrière bien plus modeste que celle de Puskas, lui aussi trouve le chemin des filets dans cette finale perdue de Coupe du monde 1954 face à l’Allemagne. Et comme son  « partner in crime » Puskas, Zoltan Czibor se consolera de cette défaite en finale d’un Mondial en marquant dans l’autre finale prestigieuse du football : la C1, lors de Benfica-Barça en 1961. Mais la encore, malgré sa réalisation, Czibor ne peut constater que Benfica a le dernier mot. Buteur malheureux.

GERD MÜLLER

On parlait du meilleur joueur hongrois de l’histoire, avec Gerd Müller, on tient très certainement le meilleur attaquant allemand. Et contrairement à ces prédécesseurs hongrois, Müller a lui commencé par marquer en finale de C1. Le 15 mai 1974, après un premier match entre le Bayern Munich et l’Atlético de Madrid soldé sur le score de 1-1, la finale est rejouée lors d’un match d’appui. Le « Bomber » trouve le chemin des filets par deux fois et offre la première des « Trois Glorieuses » au Bayern.

A peine quatre mois plus tard, au Mondial 74 organisé sur ses terres, le buteur ouest-allemand éteindra les Pays-Bas de Johan Cruyff en marquant le but de la victoire finale (2-1). En quelques semaines, Müller a offert sa première étoile au Bayern et sa deuxième à la Mannschaft. Lors de la finale de C1 1975, le Bavarois marque encore pour la deuxième C1 (consécutive) du Bayern. En 1976, il restera muet à Glasgow, mais l’AS Saint-Étienne s’inclinera quand même. Maudits poteaux carrés.

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ZINÉDINE ZIDANE

Élu président d’un soir par les Champs-Élysées, Zinédine Zidane est certainement celui qui vous est venu tout de suite à l’esprit. Oui, ZZ n’a eu qu’un Ballon d’Or et n’a soulevé qu’une fois la Ligue des Champions en tant que joueur mais il aura marqué les esprits durant deux finales de Coupe du monde et une de C1. En finale du Mondial 1998, organisé en France, un Brésil champion du monde en titre se dresse au devant des Bleus. Le numéro 10 sort alors le grand jeu et survole la partie. Il marque un doublé de la tête. Le début du mythe Zidane en France.

Quatre ans plus tard, il rentrera dans le cercle de Puskas, Czibor et Müller en marquant un but somptueux d’une reprise de volée pied gauche en finale de C1 avec le Real Madrid (2-1). Hans-Jörg Butt, le gardien du Bayer Leverkusen de l’époque, s’en souvient encore. Et comme Zizou ne fait rien comme les autres, il mettra un terme à sa carrière en osant une panenka face au grand Gianluigi Buffon en finale de Coupe du monde 2006 contre l’Italie (1-1, défaite 5 t.a.b à 3).

  Mario Mandzukic

Mario Mandzukic entre également dans la légende. Le longiligne attaquant a déjà trouvé le chemin des filets en finale de C1. Une fois avec le Bayern Munich en 2013, une seconde fois avec la Juve en 2017, d’un monstrueux retourné. Le cercle est désormais élargi.  Le buteur Croate après un but contre son camp dimanche en finale de la Coupe du monde face à la France a réduit le score pour les siens après une bourde monumentale de Lloris.

Avec Ohmygaol
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