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Affaire Périscope, les confidences de Serge Aurier

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C’est un dérapage qui colle à la peau de Serge Aurier, et qui restera dans le top des clashs joueur-entraineur. L’affaire remonte en 2016, à l’époque où le joueur évoluait au Paris-Saint-Germain. Dans une vidéo diffusée sur le réseau social Périscope, le latéral droit répond pêle-mêle aux questions des internautes. Dans l’une de ses interventions, il s’en prend de manière désinvolte à son entraineur Laurent Blanc. Il s’est confié à nos confrères du magasine France Football, dans un entretien à paraitre ce mardi. Tout en regrettant cet incident, Serge Aurier avoue ne pas maitriser Périscope et ses contours.

« C’est comme si une application sortait aujourd’hui. Comme tout le monde, on la découvre, on télécharge, on se met dessus et on ne sait pas ce qu’il se passe. La vidéo, elle a duré plus de deux heures! Mais les gens en ont pris dix minutes. Même pas! J’ai même fait des freestyles de rap dedans. Je ne suis même pas concentré parce que je joue à la PlayStation… Je réponds à des questions, je ne calcule même pas. On parlait, on rigolait », a-t-il expliqué.

Cette vidéo a suscité une déferlante de réactions dans la presse. Les analyses vont bon train, et certains n’hésitent pas à pointer du doigt l’entourage du joueur jugé néfaste. Serge Aurier malgré lui, s’est retrouvé esseulé au cœur d’une polémique. « J’étais tout seul au milieu d’une foule qui me jetait des pierres. Il n’y avait personne pour me sauver. Il n’y avait que moi. Aujourd’hui, les gens en parlent encore. Moi-même, je me dis que ça ne finira jamais », a-t-il regretté.

Cette affaire a précipité le départ du joueur du club de la capitale. Une affaire qui est venue plomber l’ascension fulgurante de Serge Aurier. Beaucoup d’observateurs, le plaçaient juste derrière Marcelo et Dani Alves comme les meilleurs latéraux du monde à l’époque. Dans cette équipe, il n’y en avait pas beaucoup qui avaient l’amour du maillot comme moi. L’amour de Paris comme moi. J’étais fier de jouer dans ma ville, fier de l’importance que j’ai commencé à prendre. J’étais tellement content que rien ne pouvait m’arrêter. Tout ça m’a dégoûté au point de partir, c’est dommage », a-t-il conclu l’air dépité. C’est à Tottenham que l’ancien toulousain s’épanouit désormais.

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