Dans cette interview exclusive, Alain Traoré critique ouvertement ce qu’il considère être des faussetés entourant l’absence de son frère Bertrand Traoré lors de la dernière convocation de l’équipe nationale du Burkina Faso. L’ex-milieu offensif des Étalons, aujourd’hui âgé de 35 ans, parle également de ses aspirations avec son club actuel, Arta Solar 7 de Djibouti.
Interrogé sur sa carrière internationale, Traoré répond :
« Officiellement, je n’ai pas encore renoncé à la sélection nationale, mais il est vrai que de nouveaux talents émergent. L’équipe possède désormais un groupe solide. Nous avons eu notre époque, marquée par d’excellents résultats, et il semble naturel de laisser la place à la nouvelle génération. Rien n’est définitif, mais je sens que ma carrière internationale touche à sa fin. »
Concernant le niveau de football à Djibouti, il explique :
[totalpoll id= »794558″]« Le football ici est encore à un stade amateur, ce qui justifie notre présence. Notre objectif est de contribuer à l’essor du football djiboutien. Au club d’Arta Solar, sous la direction du Président Tommy Tayoro Nyckoss qui investit significativement dans ce projet, nous travaillons à faire progresser ce sport. Pour l’instant, nos efforts portent leurs fruits. »
Je l’ai mal pris. Quoi qu’on dise, aujourd’hui, c’est très facile de tirer sur les joueurs, de dire qu’ils n’ont pas de qualités, etc. Moi je crois qu’on se doit de poser les bonnes questions. Je pense qu’au Burkina on ne se pose pas souvent les bonnes questions. On s’est toujours menti, on s’est toujours caché derrière les faits, et aujourd’hui ça nous rattrape.
Pensez-y : l’équipe nationale du Burkina figure parmi les cinq meilleures équipes africaines de la décennie écoulée. Elle a atteint trois demi-finales, une finale, une troisième place et une quatrième place à la CAN. Les joueurs ont donc rempli leur rôle. Mais peut-on en dire autant de nos dirigeants ? Combien parmi eux figurent parmi les meilleurs dirigeants africains ? Ce sont là les interrogations cruciales auxquelles nous devons répondre.
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