La FIFA va instaurer une taxe XXL sur la revente des billets de la Coupe du Monde 2026, une décision qui suscite l’indignation des supporters du monde entier.
C’est l’événement que des millions de supporters attendaient : la mise en vente des premiers billets pour la Coupe du Monde 2026. Un moment qui devait célébrer le football mondial pourrait rapidement tourner à la polémique. Sur la plateforme officielle de revente lancée par la FIFA, les prix ont flambé en quelques heures.
Certains billets, achetés la veille pour quelques centaines de dollars, étaient déjà proposés à plusieurs milliers. Jusqu’à 25 000 dollars pour une place en catégorie 4, tout en haut du MetLife Stadium, théâtre de la finale. Derrière ces montants vertigineux, se cache un mécanisme redoutablement lucratif pour l’instance mondiale.
30 % sur chaque revente
La FIFA a mis en place une double commission de 15 %, comme le révèle The Athletic : une taxe sur le vendeur et une autre sur l’acheteur. Concrètement, pour un billet revendu 1 000 dollars, le vendeur n’en touche que 850, tandis que l’acheteur paie 1 150 dollars. Soit 300 dollars supplémentaires dans les caisses de la FIFA, qui prélève au total 30 % de chaque revente sur sa propre plateforme.
[totalpoll id= »812288″]L’organisation justifie cette mesure en expliquant vouloir « garantir un marché sécurisé et réinvestir les revenus dans le football ». Un argument qui peine à convaincre les supporters, déjà échaudés par les tarifs record sur le marché primaire — les plus élevés de l’histoire du Mondial, selon le média américain.
Face aux critiques, la FIFA se défend en invoquant le marché nord-américain, où les reventes ne sont pas encadrées. Selon elle, un plafond de prix aurait poussé les ventes vers des plateformes tierces. Mais en renonçant à toute limitation, elle ouvre la porte à la spéculation, tout en touchant sa part à chaque transaction. Une chose est sûre : à huit mois du coup d’envoi, la FIFA a trouvé son nouveau filon doré.
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