Le Real Madrid a remporté son premier match de Ligue des Champions face à Stuttgart (3-1) au Santiago Bernabéu. Mais au-delà de cette victoire précieuse, un geste de Dani Carvajal a retenu l’attention. Le défenseur espagnol, capitaine pour l’occasion, a adressé des excuses en plein match aux supporters madrilènes, mécontents de la prestation de leur équipe. Cette scène a suscité de nombreux commentaires, tant dans les médias que sur les réseaux sociaux. Carvajal a tenu à clarifier son geste après la rencontre.

Le Real Madrid entame sa campagne européenne avec l’ambition de décrocher une nouvelle Ligue des Champions. Face à Stuttgart, un adversaire plus modeste sur le papier, l’objectif était clair : s’imposer avec autorité. Pourtant, la soirée ne s’est pas déroulée comme prévu pour les hommes de Carlo Ancelotti.

La première mi-temps a été marquée par une certaine impuissance du Real. Stuttgart, bien organisé et combatif, a rapidement pris le contrôle du milieu de terrain. Dès les premières minutes, Courtois a dû s’employer pour empêcher l’ouverture du score des Allemands. Un missile de Leweling (3e) et plusieurs tentatives de Millot ont obligé le portier belge à s’illustrer. De l’autre côté, les Madrilènes semblaient incapables de véritablement inquiéter le gardien de Stuttgart, Alexander Nübel.

La frustration commençait à monter dans les tribunes du Bernabéu. Les supporters, toujours exigeants avec leur équipe, n’hésitaient pas à manifester leur mécontentement par des sifflets. Malgré quelques éclairs de Rodrygo et une tentative de Kylian Mbappé repoussée par Nübel, le Real Madrid peinait à imposer son rythme.

Le geste fort de Carvajal en réponse aux sifflets

C’est à ce moment précis que Dani Carvajal a fait un geste qui n’est pas passé inaperçu. Alors que le Real Madrid semblait à la peine, le latéral droit, arborant le brassard de capitaine, a levé les mains en signe d’excuse vers les tribunes. Un geste rare, surtout en plein milieu d’un match de Ligue des Champions.

Carvajal a souhaité s’expliquer sur ce moment après le coup de sifflet final. Pour lui, il était important de reconnaître la frustration des supporters. « Les gens du Bernabéu connaissent beaucoup de choses sur le football, a-t-il déclaré à Defensa Central. Les sifflets sont un moyen de nous réveiller. ».  En d’autres termes, le joueur de 32 ans a voulu montrer qu’il comprenait l’impatience des fans face à la performance en demi-teinte de l’équipe.

Ces paroles font écho à une relation complexe entre le Real Madrid et ses supporters. Le public du Santiago Bernabéu est célèbre pour son exigence. Les joueurs doivent être à la hauteur des attentes, et lorsqu’ils ne le sont pas, les critiques pleuvent.  

 Un Real Madrid transfiguré après la pause

Si la première période a été difficile, la seconde a offert un tout autre visage du Real Madrid. Dès le retour des vestiaires, Rodrygo a lancé les hostilités en perçant la défense allemande avant de servir Kylian Mbappé. Le champion du monde français n’a eu qu’à pousser le ballon au fond des filets pour ouvrir le score (46e). Ce but a littéralement changé la physionomie du match. Libérés, les Madrilènes ont multiplié les assauts sur le but adverse. Vinicius Junior, toujours aussi incisif, a manqué de peu le deuxième but en envoyant une frappe sur la barre transversale après une passe décisive de Rodrygo (59e).

Mais Stuttgart n’avait pas dit son dernier mot. Courtois a dû s’interposer une nouvelle fois face à Leweling (60e), mais l’équipe allemande est parvenue à égaliser peu après. Deniz Undav, bien placé sur un corner, a trompé la défense madrilène pour remettre les deux équipes à égalité (1-1, 67e). Alors que le Bernabéu commençait à douter, c’est finalement Antonio Rüdiger qui a redonné l’avantage au Real Madrid. L’ancien défenseur de Chelsea, aligné face à son ancien club de Bundesliga, a profité d’une sortie manquée du gardien de Stuttgart pour marquer d’un coup de tête imparable (2-1, 83e).

Dans les derniers instants, Vinicius Junior a manqué de peu de sceller la victoire, mais c’est finalement Endrick, jeune prodige brésilien, qui a marqué le dernier but. Sur une contre-attaque rapide, il a envoyé une frappe lointaine pour porter le score à 3-1 dans les arrêts de jeu.