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Depuis le Brésil, Rodrygo Goes se livre : « J’ai toujours dit à Ancelotti que je déteste ça »

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Le polyvalent joueur brésilien Rodrygo Goes s’est confié sur son début de saison difficile avec le Real Madrid de Carlo Ancelotti.

Arrivé au Real Madrid en 2019, Rodrygo est de nos jours l’un des privilégiés de Carlo Ancelotti. À 22 ans, le joueur qui était davantage dans le rôle de joker les saisons précédentes a pris sa place dans le onze titulaire madrilène cette saison. En 13 journées de championnat, il a disputé toutes les rencontres avec 10 titularisations pour 3 buts et 3 passes décisives, sans oublier ses quatre titularisations en autant de matchs en Ligue des Champions (2 buts et une passe) en ce début de saison.

Le début de saison mitigé de Rodrygo

Depuis le Brésil, Rodrygo Goes dit ses vérités : "J'ai toujours dit à Ancelotti que je déteste ça"

Avec le départ du Ballon d’Or 2022, Karim Benzema, il fallait prendre la relève. Dans un nouveau système mis en place par Carlo Ancelotti avec deux attaquants, lui et Vinicius, c’est la nouvelle recrue, Jude Bellingham qui brille. Alors que le temps passe et que les inquiétudes commençaient à grandir autour de ses performances cette saison, Rodrygo a rebondi avec deux dernières rencontres bien négociées. Contre Braga au Santiago Bernabeu le mardi dernier, il a terminé homme du match avec un but et une passe décisive pour une victoire 3-0, avant de récidiver samedi en Liga contre Valence avec un double doublé (but et passe décisive).

Parti en sélection pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, l’ancien joueur de Santos a accordé un entretien via El Partidazo de Cope ce lundi. Interrogé sur son début de saison difficile, Rodrygo Goes l’a assimilé à son repositionnement en attaque, lui qui préfère jouer sur l’aile. « Jouer à un nouveau poste était un peu dur, mais je m’adapte mieux maintenant« , a-t-il d’abord lâché avant d’indiquer sa position claire sur la situation. « Je dis toujours au coach (Ancelotti) que je déteste jouer en 9, mais ce n’est pas grave, je suis prêt à tout pour aider l’équipe. Madrid, c’est toute ma vie. Ancelotti est très important pour moi, il m’aide beaucoup. »

Le bricolage du Real Madrid sans un vrai 9

Cette sortie ne surprend guère puisque cette saison, le Real Madrid évolue dans un système qui ne lui est pas propre. Plus connue dans le 4-3-3 avec un vrai numéro 9 en pointe et deux ailiers virevoltants, la formation madrilène est aujourd’hui obligée de colmater les brèches avec le non-remplacement de Karim Benzema. Même si Joselu est un attaquant de pointe, ses rendements ne permettent pas aux Merengues de lui laisser définitivement la clé de devant.

En tout cas, pour le moment, le jonglage réussit bien au Real qui est déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions et deuxième de Liga derrière Girone qu’il avait corrigé en début de saison. Reste à savoir si cette réussite continuera lors des rencontres décisives en deuxième partie de saison. Comme évoqué ces dernières semaines, il va falloir signer un vrai bon numéro 9 pour remettre l’équipe en condition, d’où les spéculations toujours consistantes sur le sujet de Kylian Mbappé ou d’Erling Haaland, associées au Real depuis quelque temps.

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