On connaît le premier demi-finaliste de l’Euro 2024. Après le premier duel des quarts de finale entre l’Espagne et l’Allemagne ce vendredi à Stuttgart, c’est la Roja qui s’en tire au bout de 120 minutes de jeu (2-1).
C’était l’un des plus gros duels de la compétition. Arrivés pour en découdre et arracher le premier billet des demi-finales du championnat d’Europe des Nations, Espagnols et Allemands ont livré une grosse partie de football. Après une entame rugueuse des Allemands avec deux grosses fautes de Toni Kroos dont une qui sera fatale à Pedri dès la 8e minute, la Roja va s’offrir les plus grosses occasions de la première partie. À défaut de trouver la faille dans la surface de réparation, les joueurs de Luis de la Fuente vont chauffer les gants de Manuel Neuer avec des frappes à distance, sans succès.
Au retour de la pause, les choses vont rapidement se dessiner pour l’équipe d’Espagne. Sur une nouvelle offensive rondement menée, Lamine Yamal va offrir la balle de l’ouverture du score à Dani Olmo (51e), rentré à la place de Pedri, sorti sur blessure et out pour le reste de l’Euro. Après ce but, la rencontre va basculer.
Obligée de réagir pour revenir au score, l’Allemagne va tout donner. Entré en jeu à la place de Gundogan à la 57e, Niclas Füllkrug va poser d’énormes problèmes aux défenseurs espagnols avec des actions dangereuses qui vont malheureusement échouer au final. Après un poteau de l’attaquant de Dortmund, Kai Havertz va manquer de convertir un lob alors que la cage était vide. À force de pousser, le but égalisateur va arriver au bout du temps réglementaire.
En effet, sur une superbe remise de Joshua Kimmich, la pépite du Bayer Leverkusen va ajuster Unai Simon à la 89e minute et arracher la prolongation pour son équipe. Dans les deux fois 15 minutes de la rencontre, les deux équipes vont avoir l’opportunité de reprendre l’avantage. Malgré l’absence des cracks Yamal et Williams sortis au moment où la Roja menait au score, les entrants vont obtenir des occasions de buts, notamment Oyarzabal. Malheureusement, la réussite manquera cruellement tout comme pour les attaquants allemands qui ont également obtenu de grosses occasions.
Après une action litigieuse de Cucurella qui a touché une balle de main dans la surface de réparation sans que Anthony Taylor, bien placé, n’accorde le penalty, c’est Mikel Merino qui va venir placer le coup de grâce dans l’ultime minute des prolongations. Sur un bon centre de Dani Olmo, le joueur de la Real Sociedad va catapulter le ballon dans les buts et offrir la qualification à la Roja. Que ce fut dur.
L’Espagne, dans la douleur, se qualifie donc pour la suite de la compétition et met fin à la carrière professionnelle de Kroos qui aura tout donné pour le football moderne.
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