Tout a commencé un soir de ligue des champions, où le FC Bruges recevait le Paris- Saint-Germain. Alors que son club est mené par le géant fiançais, Mbaye Diagne se fait faucher dans la surface de réparation adverse et obtint un penalty. Le joueur décide de se faire justice, manque son essai et, par la même occasion empêche son équipe de revenir au score.
C’est le début des déboires du sénégalais. Pourtant, il va révéler que le vice-capitaine se sentant nerveux lui a demandé de tirer. Accablé par la presse, son club prendra même une sanction disciplinaire à son encontre puisqu’il n’était pas le tireur attitré du club. La direction du FC Bruges a perçu cela comme une violation du règlement intérieur du groupe. Depuis il a été écarté du groupe et se contente de s’entrainer avec la réserve.
La seule issue pour lui serait de quitter la Belgique mais il y a un hic « Le règlement ne me permet pas d’avoir trois clubs dans un même continent, sur une même saison. C’est ce qui m’a poussé à revenir à Bruges pour convaincre le coach. Si on ne me donne pas la possibilité d’aller au bout de mes ambitions, on va rester jusqu’à la fin de la saison, parce qu’il nous reste juste trois mois de compétitions pour arriver au terme de la saison », a-t-il déclaré à nos confrères de Record.
Mais lion de se morfondre, Mbaye Diagne vit cette situation avec un mental de guerrier. « Depuis que je suis né, les gens parlent de moi, ils me critiquent, ils m’offensent, mais peu importe la vie est faite de critiques, cela me donne la force de continuer à grandir, cela améliore mon travail. J’ai enduré jusqu’à présent et je persévérerai pour toujours. Si j’ai réussi à atteindre cet objectif, c’est parce que Dieu le voulait ainsi, avec ma force de volonté et mon courage, mon soutien est ma famille », a-t-il écrit sur son compte Instagram en réaction aux critiques virulentes à son encontre.
Mbaye Diagne contraint à rester en Jupiler Pro League se ronge les doigts en attendant son retour à Galatasaray. Si le club turc ne le retient pas, il pourra rebondir ailleurs. Les offres ne sont pas ce qui manque
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