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Ferdinand Coly : « El Hadj Diouf rendait fou ses adversaires »

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Depuis qu’il a raccroché les crampons, El Hadj Ousseynou Diouf demeure l’enfant terrible du football sénégalais. Le double ballon d’or africain (2001-2002) marqué toute une génération. L’ancien joueur de Bolton a marqué la coupe d’Afrique des Nations 2002 et le mondial de la même année. Coéquipier de Diouf à cette époque, Ferdinand Coly se souvient d’un garçon talentueux. Dans le quotidien Stades, il revient sur les qualités du virevoltant attaquant qu’il était.

« C’est un talentueux joueur qui avait cette insouciance et cette joie sur le terrain. Il jouait à l’instinct. C’est ce qui le rendait imprévisible. Il rendait fou ses adversaires. Il a vécu une année faste en 2002, non seulement avec Lens mais aussi avec l’équipe nationale. Il a marqué la coupe d’Afrique et le mondial de cette année là. Il était la star de la coupe du monde au Japon et en Corée du Sud » raconte l’ancien défenseur des Lions.

Le Sénégal avait atteint la finale de la CAN 2002 et connu une folle épopée en coupe du monde, avec l’étape des quarts de finale. Déroutant par ses dribbles, le « bad boy » apportait au beaucoup au collectif des lions de la teranga. « A notre époque, tout le monde était indispensable, même ceux qui étaient sur le banc. Mais dans une équipe, il y’a toujours un joueur qui sort du lot et ce joueur, c’était bien El Hadj. Il était notre porte-drapeau. Il était capable de débloquer la situation tout seul quand ça ne marchait pas. Il était un joueur de caractère. Il travaillait aussi pour le collectif », témoigne Ferdinand Coly.

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