De retour en Liga après la trêve internationale du mois de septembre, le Real Madrid a vécu un après-midi tendu contre la Sociedad. Après l’expulsion de Dean Huijsen, Xabi Alonso a opéré des changements étonnants, notamment celui de Fran García à la place de Vinícius Júnior. D’après Marca, ce sont des changements inédits qui font jaser.
En l’espace de quelques semaines, Xabi Alonso a bouleversé les codes au Real Madrid. L’ancien milieu de terrain, désormais entraîneur principal, impose une vision radicalement différente de celle de ses prédécesseurs. Et l’un des symboles les plus frappants de cette révolution est sans doute le déclassement de Vinícius Júnior, longtemps considéré comme intouchable.
Sous Carlo Ancelotti, Vinícius était une pièce maîtresse, rarement remplacée, souvent protégée. Mais avec Alonso, les règles ont changé. Désormais, une seule star brille aux yeux du coach : Kylian Mbappé. Arrivé en grande pompe, le Français a reçu les pleins pouvoirs dès le premier jour. Les autres, même les plus populaires, ont perdu leur immunité. Vinícius en est la preuve vivante.
Vinicius en colère après son remplacement

Lors de la première journée, une performance en demi-teinte du Brésilien a suffi à Xabi pour le mettre sur le banc dès le match suivant. Et lors de la rencontre face à la Real Sociedad (dans un contexte de match particulier avec l’expulsion de Dean Huijsen à la 37è), le coach n’a pas hésité à le sortir à la 68e minute, alors que son équipe jouait à dix. Le choix de le remplacer par Fran García, un latéral défensif, a surpris tout le monde. Un tel changement aurait été inimaginable sous Ancelotti comme l’évoque Marca.
Ce remplacement, pourtant logique d’un point de vue tactique, a marqué les esprits. Alonso a préféré renforcer son flanc gauche en doublant les latéraux, reconstituant une défense centrale solide avec Asencio et Fran García. Vinícius, visiblement frustré, a serré la main de son entraîneur mais n’a pu cacher son mécontentement. Ses gestes sur le banc ont trahi une certaine amertume, autant envers sa propre performance qu’envers la décision du coach.
Ce geste fort de Xabi Alonso envoie un message clair : au Real Madrid version 2025, personne n’est au-dessus du collectif. Même les stars doivent se battre pour leur place. Et si Vinícius veut retrouver son statut, il devra convaincre sur le terrain, sans privilèges.
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