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La lettre d’adieu très émouvante d’iker Casillas

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Ce mardi, l’un des plus grands gardien du monde a annoncé la fin de sa carrière professionnelle. Passé par le Real Madrid, le légendaire portier espagnol a pris sa retraite au FC Porto. Le champion du monde 2010 a publié, pour l’occasion une longue lettre sur les réseaux sociaux.

Salut à tous,

Aujourd’hui est l’un des jours les plus importants et difficiles de ma vie sportive. Le moment est venu de dire au revoir.

Mon parcours dans le moment du football a commencé il y a 30 ans et le chemin a été long. Comme sur tous les chemins, il y a eu de bons moments et de moins bons moments, de la joie mais aussi de la tristesse. À ce moment de ma vie, et avec le recul, je peux sans aucun doute dire que ça en valait la peine.

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J’ai eu la chance de pouvoir me dédier professionnellement à ce qui me passionne et m’a rendu heureux : le football.

(…)

Aujourd’hui est un jour difficile, mais ce n’est pas un jour triste. Je me considère chanceux d’être arrivé jusqu’ici, de par la manière avec laquelle j’y suis arrivé, pour tout ce que j’ai accompli… Pour tout ça, je suis heureux.

Je ne veux pas finir sans remercier tous ceux qui m’ont accompagné durant ce voyage :

Ma famille, pour les sacrifices qu’ils ont réalisé pour que je puisse en arriver là et qui m’ont permis de réaliser mes rêves. Vous avez participé à tout ce que j’ai réussi tout au long de ma carrière.

Ma femme, et mes enfants Martin et Lucas, merci pour votre soutien, pour toutes ces heures que je n’ai pas pu passer à vos côtés durant cette dernière ligne droite de ma carrière. Merci de m’avoir compris et soutenu dans cette vie que j’ai choisie. Tout est plus facile avec vous à mes côtés.

À mes clubs : le Real Madrid où j’ai passé toute ma vie. Ils m’ont éduqué. Ils m’ont vu et m’ont fait grandir en m’inculquant leurs valeurs qui font ce que je suis.

Au FC Porto, pour m’avoir accueilli comme il l’a fait. Pour m’avoir permis de voir les choses d’un autre angle et m’avoir donné l’opportunité de découvrir un club et une ville dont je suis tombé amoureux et qui restera dans mon coeur. Vous ferez toujours partie de moi.

Aux président des clubs au sein desquels j’ai joué, pour m’avoir permis de réaliser mes rêves.

À mes coéquipiers, sans qui je n’aurais rien réussi. Une équipe est l’addition de tous et chacune de ses composantes, ramant dans une même direction pour atteindre un objectif commun.

À mes entraîneurs, pour leur confiance en moi, pour m’avoir écouté et m’avoir tout enseigné.

Aux sélectionneurs des différentes catégories avec la sélection espagnole, pour m’avoir permis de représenter mon pays et gagner les trophées majeurs.

Aux fans des équipes dans lesquelles j’ai joué, pour m’avoir soutenu, accompagné, mais aussi pour avoir exigé le maximum de façon à obtenir la meilleure version de moi-même.

À toutes les personnes qui ont travaillé et qui travaillent dans les clubs pour nous rendre la vie plus facile.

À mes adversaires et leurs supporters pour leur respect à mon égard et que j’ai toujours ressenti.

(…)

Je vous dois quelque chose à tous, vous avez été absolument vitaux dans toute cette aventure.

Mais, surtout, merci au football, qui m’a permis de faire partie de lui et d’être un sport magnifique qui m’a permis de mener une vie passionnante et excitante. Merci pour les moments de joie, de m’avoir fait grandir en tant que sportif et en tant que personne. Merci de m’avoir donné l’opportunité de connaître et de partager tant de moments et de personnes incroyables. En définitive, merci de m’avoir tout donné.

Ce qui importe, c’est le chemin que tu prends et les gens qui t’accompagnent, pas le destin qui te porte. C’est avec le travail et l’effort que tu y arrives et je crois pouvoir dire, sans aucun doute, que j’ai eu le parcours rêvé.

Il est clair que ce n’est pas un point final, le voyage ne s’arrête pas ici. Ça continue et je suis sûr que nous nous retrouverons bientôt.

Aujourd’hui, je quitte ces trois poteaux qui m’ont vu grandir en tant que gardien et qui m’ont, à chaque moment, mis à ma place. Ces trois poteaux qui m’ont obligé à garder les pieds sur terre et à qui je dois tant. Je suis sûr qu’ils vont me manquer. Et je vais aussi vous laisser là, mes fidèles alliés, c’est là que je raccroche les gants.

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