Endrick a réagi par rapport au racisme qui continue de sévir dans les stades. Contrairement à son ami Vinicius, le jeune attaquant de Palmeiras qui rejoindra le Real Madrid en juin prochain a une approche particulière pour contrer les auteurs de ces faits ignobles, il l’a fait savoir.
À 17 ans, Endrick fait déjà la une des tabloïds surtout dans son pays. Jeune attaquant, il possède des qualités absolument impressionnantes notamment la puissance physique, la technique et la finition pour tuer les actions. Formé à Palmeiras depuis 2017, le joueur monté chez les professionnels l’année dernière compte pour le moment 16 buts en 59 rencontres. Vainqueur du championnat brésilien la saison dernière, Endrick a largement contribué à une nouvelle victoire de son équipe cette saison.
« Plus ils le font, plus je leur rirai au nez«
D’ailleurs, il a reçu deux trophées dont celui du plus beau but du championnat pour sa bonne saison. Piquant les yeux, le jeune Madrilène qui attend ses 18 ans pour rejoindre l’Espagne fait sans doute face au racisme qui est toujours présent dans les stades. Tout comme les grandes stars du football de couleur du pays à savoir Rodrygo Goes, Vinicius Junior, Endrick n’est pas ménagé. Cependant, interrogé sur cette situation qui provoque le courroux de son ami Vinicius en Liga, l’attaquant de 17 ans avoue avoir une méthode particulière pour ne pas être affecté.
En effet, via Os Donos Da Bola, Endrick a confié ne pas du tout prêter attention aux auteurs d’insultes racistes et autres. « J’ai déjà subi du racisme, mais je m’en fiche, plus ils le font, plus je leur rirai au nez« , a-t-il d’abord avancé avant de continuer. « Je suis en lutte avec Vini, Rodrygo et tous ceux qui souffrent du racisme… Ils peuvent m’insulter, me faire des gestes… Je m’en fiche et je pense que cela les mettra encore plus en colère« , a lâché le jeune attaquant né en 2006.
[totalpoll id= »794558″]La stratégie efficace pour réduire le racisme dans les stades
Pour son jeune âge, il s’agit d’une véritable preuve de maturité quand on sait que le problème lié au racisme existe depuis des décennies et n’est pas prêt à disparaître malgré les quelques mesures que prennent les premiers responsables de football pour l’endiguer. Quand on voit comment un Vinicius Junior se laisse emporter facilement à chaque fois qu’il se retrouve dans un stade hostile où il reçoit quelques signaux liés à ce fait ignoble, ce qui l’empêche de prester correctement, il faut dire qu’Endrick a une méthode imparable.
Une chose est sûre, à force de se montrer intouchable face à une situation générée consciemment par des individus pour embarrasser, ces derniers finiront par se lasser. Même s’ils ne le seront pas tous, certains quand même finiront par lâcher l’affaire et s’attaquer à une autre personne. Puisqu’il faut le dire, les insultes racistes sont souvent proférées contre les meilleurs joueurs pour les déstabiliser. Et la meilleure façon pour contrer ce fait est de ne pas lui en donner de l’importance en l’ignorant, ce que n’arrive pas à faire l’ailier madrilène de 23 ans.
« Le silence est la meilleure façon de répondre«
En tout cas, plusieurs joueurs de renom ont déjà donné leur point de vue sur la situation et surtout invité Vinicius à changer d’approche dans les stades. Après Carles Puyol, c’est l’ancien gardien des Lions Indomptables du Cameroun, Idrss Carlos Kameni qui donnait récemment ses franches positions sur le racisme dans les stades et surtout en Espagne. Le gardien africain qui avoue avoir déjà essuyé à plusieurs reprises ces faits estime qu’il faut tout simplement éviter de tomber dans le piège des auteurs comme l’évoque Endrick.
« Répondre à un cri ou à une insulte, c’est entrer dans leur jeu, se mettre à leur niveau… Bien souvent, le silence est la meilleure façon de répondre, et il faut considérer que le joueur a un style de jeu qui peut être interprété comme une provocation. Ce n’est pas que vous devriez changer votre façon de jouer, mais votre attitude ou réaction physique influence plus ou moins grandement la manière dont les choses se déroulent », indiquait-il entre autres au média espagnol Relevo avec beaucoup plus de détails.
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