Le discours hardi de Benzema à l’OL refait surface : «A 17ans, il s’est levé et a dit.. »

 

 

 

 

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Karim Benzema n’avait que 17 ans lorsqu’il a été promu dans l’équipe première de l’Olympique de Lyon. Et dès le premier match, il était évident qu’il était un joueur unique, un jeune crack avec une confiance et une assurance inhabituelles.

Cláudio Caçapa, ancien défenseur brésilien, était avec les Gones au moment de la percée de KB9. Et, dans une interview accordée à ESPN, il a parlé du jour de son bizutage. Le buteur du Real Madrid a fait un discours qui a provoqué le rire de la plupart des personnes présentes. Karim Benzema s’est levé et a dit aux attaquants qu’il allait mettre un sur le banc. Alors que les autres joueurs, nerveux à ce moment-là, pouvaient à peine aligner une phrase, lui, sans aucun scrupule, leur a dit qu’il venait pour la place de titulaire.

«Quand quelqu’un montait dans l’équipe professionnelle, il devait faire un discours au dîner ou au déjeuner, en disant quel âge il avait, d’où il venait et ce qu’il espérait réaliser sous le maillot de Lyon. Karim s’est levé et a dit : Je suis venu ici pour prendre la place des attaquants qui sont ici. Je viens avec le dévouement, le travail et l’engagement pour, à coup sûr, prendre leur place (…) Si un jeune de 17 ans dit quelque chose comme ça, on peut déjà savoir que sa carrière sera brillante, comme elle l’est aujourd’hui.»

Cláudio Caçapa parle de la personnalité de Benzema

 

«Nous avons beaucoup ri de ce discours, car il était inattendu. Et regarde, on avait des gars comme Nilmar, Élber, Wiltord, de grands joueurs. Pour arriver comme ça et envoyer une phrase comme ça, il faut avoir une personnalité très forte. Et Benzema a toujours eu ça.»

Karim s’est toujours distingué par sa qualité technique, sa lecture du jeu, son jugement et sa force de frappe : «Il a toujours été très intelligent. Il utilisait ses deux pieds pour frapper et il savait très bien finir. Il était toujours bien placé dans la surface et était un tueur. La façon dont le ballon lui arrivait, peu importe le côté, il savait toujours où se trouvaient le gardien et le but», a-t-il conclu.