Il y a un peu plus d’un mois, un événement tragique a failli bouleverser la vie de la famille de Lamine Yamal.
Mounir Nasraoui, son père, a été poignardé à deux reprises sur un parking de Mataró, une ville située à quelques kilomètres de Barcelone. L’agression, survenue dans des circonstances encore floues, a plongé la famille dans l’angoisse, d’autant que Mounir a été transporté en urgence à l’hôpital dans un état critique. Heureusement, il a finalement survécu à cette attaque, mais les séquelles de ce drame continuent de hanter la famille.
Cet acte de violence n’a pas seulement marqué physiquement le père du jeune prodige du football, mais il a également laissé une empreinte indélébile sur toute la famille, changeant radicalement leur quotidien. Fatima, la grand-mère de Lamine Yamal, a confié au journal AS que l’attaque n’était que la partie visible d’une série de menaces visant la famille. Selon elle, les proches de Lamine, notamment ceux qui vivent dans le quartier où elle réside, ont fait face à des intimidations croissantes. Ces menaces ont pris diverses formes, ajoutant une pression immense à une famille déjà sous les feux des projecteurs en raison de l’ascension fulgurante de Lamine Yamal dans le monde du football.
La grand-mère du joueur a révélé que cette situation tendue avait affecté le sentiment de sécurité des siens. Le succès fulgurant de Lamine a placé sa famille au centre de l’attention, mais avec cette notoriété sont venues des complications inattendues, exposant ses proches à des risques qu’ils n’avaient pas anticipés. Ces menaces ont profondément ébranlé la famille, mettant en lumière le prix à payer parfois pour la gloire, alors même que le jeune joueur ne fait que débuter sa carrière au plus haut niveau.
«À présent, avec cette histoire concernant Mounir (son fils), je ne peux plus manger. Mon ventre est serré à cause du choc. Ils sont aussi jaloux de nous. S’ils veulent me tuer, je suis là» Fatima a ensuite partagé quelques mots au sujet de Lamine Yamal. «Je l’aime beaucoup. Il est né ici (en Espagne), il a étudié ici, cet enfant (Lamine) n’est pas du Maroc, vous me comprenez ? Mon fils ne l’a pas forcé à faire quoi que ce soit.»
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