Le football en tant que sport apporte de la joie, des peines, des succès, des relégations, des bons et des mauvais moments. Ce sport génère aussi des situations inhabituelles, difficiles à expliquer par des mots ou des images. Voici quatre cas de malédictions footballistiques les plus incroyables et inimaginables dans le monde du football.
Les 7 chats morts et enterrés dans le stade du Racing font mal
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Après la victoire de Racing à la Coupe Intercontinentale en 1967 contre le Celtic, un groupe de supporters de l’Independiente, furieux du résultat, a enterré 7 chats morts sous l’un des buts du stade « La Academia ». Leur objectif était de maudire l’équipe albiceleste à partir de ce moment-là et ils ont réussi pendant longtemps.
Le grand nombre de coupes internationales remportées par « El Rojo » dans les années 70 et 80, ajouté aux 35 années sans titres locaux et à la relégation en deuxième division en 1983, résume parfaitement que la malédiction a eu un effet. Heureusement pour les fans du Racing, l’arrivée de Reinaldo Merlo comme entraîneur en 2001 a mis fin à la sécheresse nationale.
La terrible histoire de l’équipe d’Angleterre et les penalties
Depuis plus de 30 ans, l’équipe nationale anglaise masculine et les tirs au but ne s’entendent pas du tout. Entre les Coupes du monde et les Championnats européens, les Three Lions ont été éliminés 7 fois de suite aux tirs au but et cela semble être une histoire sans fin.
Tout d’abord, ils ont été éliminés en 1990 contre l’Allemagne en demi-finale, et le même adversaire les a éliminés du championnat d’Europe en 1996 au même stade. En 1998, l’Argentine a battu les Anglais en huitièmes de finale, une situation qui s’est produite deux fois contre le Portugal (en quarts de finale en 2004 au championnat d’Europe et à la Coupe du monde 2006) et contre l’Italie (quarts de finale en 2012 et finale en 2021).
Champions du monde 1986 et plus rien, l’Argentine maudit
Avant la Coupe du monde 1986 au Mexique, certains joueurs de l’équipe nationale argentine ont promis à la Vierge de Tilcara, Jujuy, que, s’ils gagnaient la Coupe du monde, ils reviendraient la remercier. Avec le titre sous le bras, l’équipe n’est jamais revenue. Et c’est ainsi qu’a commencé la « malédiction de albiceleste » pour ne pas avoir tenu la promesse : l’Argentine n’a plus jamais gagné la Coupe du monde. Selon David Gordillo, de Tilcara, qui a été témoin, les joueurs n’ont pas tenu leurs promesses. À ce sujet, l’ancien milieu de terrain Sergio Batista a avoué quelque temps plus tard :
«Nous n’avons jamais rien promis. Nous ne sommes pas allés à la Vierge pour promettre ça. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, certains pensent que c’est de notre faute si l’Argentine n’a pas gagné la Coupe du monde.»
En 2018, « Checho » et sept autres coéquipiers sont revenus à Tilcara avec la Coupe du monde, mais les habitants ont affirmé que toute l’équipe, plus leur entraîneur Carlos Bilardo, aurait dû être présente et remercier la Vierge locale à genoux pour briser la malédiction.
Bela Guttmann n’aurait jamais dû être licencié à Benfica
En 1962, Benfica a licencié l’entraîneur Bela Guttmann. Avec lui, ils ont remporté les deux seules coupes d’Europe de leur histoire en 1960 et 1961. La raison en est que la direction n’a pas daigné augmenter son salaire après la paire de conquêtes européennes et lui a montré la porte de sortie.
Toutefois, avant de prendre sa retraite définitive, l’ancien manager portugais a déclaré : « Si je pars, le club ne gagnera plus la Coupe d’Europe pendant 100 ans ». Jusqu’à présent, 60 ans sont passés et la malédiction s’est accomplie : depuis cette année-là, la sélection portugaise a perdu huit finales internationales consécutives, cinq finales de la Ligue des champions de l’UEFA (1963, 1965, 1968, 1988 et 1990) et trois finales de la Ligue Europa/Coupe de l’UEFA (1983, 2013 et 2014).
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