L’ancien entraîneur du Lokomotiv, Miodrag Božović, a soulevé des questions sur l’incohérence de l’UEFA en matière de politique et son impact sur le football. Ce dernier a spécifiquement fait référence à la récente annulation de la décision de l’instance qui empêche les équipes russes de moins de 17 ans de participer aux tournois internationaux.
La Russie ne digère toujours pas la sanction de l’UEFA et de la FIFA. Alors qu’elle était sur le point d’engager ses équipes U17 dans des tournois internationaux, des pays comme la Pologne et l’Ukraine auraient mis la pression sur l’UEFA. L’instance a fini par faire volte-face pour annuler la participation des équipes russes. Cette décision a particulièrement mis en courroux Miodrag Božović, ancien entraîneur du Lokomotiv.
Miodrag Božović a mis en lumière ce qu’il considère comme une incohérence dans la politique de l’UEFA. Le technicien Russe a rappelé une période des années 90 où l’instance avait interdit à l’équipe nationale yougoslave de jouer en raison de considérations politiques, en particulier lors du bombardement de la Yougoslavie. Selon Božović, l’UEFA proclame que la politique ne devrait pas interférer avec le football, mais elle semble souvent s’impliquer dans des décisions politiques. «Je n’ai pas été surpris par l’annulation de l’UEFA. Elle a toujours été impliquée dans la politique. Dans les années 90, lorsqu’ils ont bombardé la Yougoslavie, ils ont interdit à notre équipe nationale de jouer. Je n’ai donc pas été surpris. Ils affirment du bout des lèvres que la politique ne devrait pas interférer dans le football, mais ils le font – en contact étroit, pour ainsi dire», a d’abord lâché Božović sur Sport 24.
Miodrag Božović charge l’UEFA et tire la Russie vers l’Asie
L’UEFA a initialement pris une décision, puis l’a annulée, ce qui a soulevé des questions sur la manière dont les décisions sont prises au sein de l’organisation. Miodrag Božović n’a pas fait cadeau à l’instance dirigeante du football Européen.
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«Ils se contredisent, l’UEFA n’est pas une organisation sérieuse. Elle est devenue une source de politique ! Ils n’ont pas d’opinion. Ils font ce qu’on leur dit. Je ne sais pas comment le dire en russe, mais c’est quand on se lèche le cul. Si j’étais président de la RFU, j’attendrais de partir en Asie. Il faut voir ce qu’il advient de l’Europe. Le monde est à un stade où les choses changent rapidement. Il ne faut pas se précipiter pour prendre une décision. Tout deviendra clair dans six mois ou un an. Je crois en une issue positive. La Russie reviendra dans les compétitions internationales», a déclaré l’ancien entraîneur du Lokomotiv.
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