Désormais loin de son club de cœur, Liverpool, l’attaquant brésilien Roberto Firmino a lâché quelques révélations importantes sur Sadio Mané et Mohamed Salah, ses anciens coéquipiers.
Huit saisons, 362 matchs pour 111 buts, voilà ce qu’on retient du Brésilien Roberto Firmino avec Liverpool. Après des débuts au Figuereinse FC (2009-2010, 38 matchs, 8 buts), le natif de Maceio a connu la Bundesliga, notamment Hoffenheim, pendant quatre saisons avant de débarquer en Angleterre. S’il a réussi à 49 fois en 153 matchs avec la formation allemande, Firmino a connu le sommet de sa carrière avec les Reds de Liverpool. Avec ses compères d’attaque, Sadio Mané et Mohamed Salah, ils ont posé d’énormes difficultés aux défenses adverses en championnat ou en Coupe d’Europe.
Grâce à leur entente sur la pelouse, ils ont formé un trio redoutable que Daniel Sturridge, l’ancien des Reds, estime être le meilleur trio qu’ait connu le football en termes de compréhension mutuelle. Ceci devant la BBC (Bale-Benzema-Cristiano) au Real Madrid ou encore la MSN (Messi-Suarez-Neymar) au Barça. Alors que de l’extérieur tout semblait rouler entre Mané, Salah et Firmino, l’attaquant brésilien qui évolue actuellement à Al-Ahli en Arabie Saoudite a brisé le plafond de verre sur leur réelle relation.
Les éclaircissements de Firmino
Dans un entretien avec DaveOCKOP du Guardian, Firmino a clairement confirmé le soupçon d’une guerre froide ou d’une crise silencieuse entre ces binômes d’attaque. Outre cette mise à jour qui ne surprend pas beaucoup, l’international brésilien a révélé être beaucoup plus proche et à l’aise pour discuter des tensions existantes avec Sadio Mané que Mohamed Salah, qui était « orgueilleux ».
« Mané était plus intense dans les bons comme dans les mauvais moments. C’était le plus explosif de nous trois et c’était aussi la personne avec qui j’avais le plus de liberté pour discuter de ce sujet. Je lui parlais toujours, lui donnais des conseils, essayais de le calmer« , a lâché l’ancien buteur des Reds avant d’ajouter. « Je ne sais pas s’il en était conscient ou non, mais Salah frustrait tout le monde lorsqu’il ne passait pas le ballon (…) Ils n’ont jamais été les meilleurs amis ; chacun restait seul. Il était rare de les voir parler tous les deux et je ne sais pas si cela avait à voir avec la rivalité égypto-sénégalaise dans les compétitions africaines. »
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