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Marotta, patron de l’Inter : « Je demande à tous les joueurs de boycotter les équipes nationales »

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Après les clubs, les sélections nationales vont reprendre leur droit au courant de cette semaine. Mais plusieurs joueurs évoluant en Serie A ne pourront pas rejoindre leur sélection nationale. Pour cause, les autorités sanitaires italiennes refusent que certaines personnes quittent les régions comme Milan, Rome ou la Florence pour voyager, sans avoir observer une période d’isolement de 10 jours.

Ainsi, des joueurs comme Achraf Hakimi sont dans une position assez délicate et pourraient ne pas rejoindre leur pays pour la trêve. Face à ces « inégalités » et le manque de protection des joueurs de football face au coronavirus, le patron de l’Inter de Milan, Giuseppe Marotta, demande à tous les joueurs de boycotter les sélections nationales. « Cette situation est injuste. Il y a une zone grise dans le manque de centralité de ce mode de gestion. De cette manière, chaque autorité sanitaire locale devient centrale dans la gestion des clubs. Je vais plus loin, si face à un cas positif et c’est la gestion globale de la situation, alors je dis boycottons les équipes nationales », a déclaré Marotta à la Gazzetta dello Sport.

« Nous devons boycotter pendant 15 jours et établir des règles claires et égales »

Pour lui, les autorités sanitaires ainsi que le gouvernement devrait agir pour protéger les joueurs. « Oui, je pense que nous devons boycotter. C’est là que la crédibilité du système est concernée. Le football doit continuer, il convient à tout le monde et ensuite le gouvernement devrait nous donner un coup de main et fixer certaines règles. Si nous avons besoin d’un moment pour nous arrêter, je propose que nous nous arrêtions tous pendant 15 jours, établissions des règles claires et égales pour tout le monde, puis nous recommençons. Ce système est mauvais pour tout le football italien », lance-t-il.

« Cela modifie la régularité de plusieurs tournois. Je trouve absurde que l’ASL (unité de santé locale) dans différentes régions agisse différemment, de Rome à Milan en passant par Florence », ajoute Marotta.

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