Pointé par une affaire de malversation financière alors qu’il dirigeait la Juventus, Andrea Agnelli vient d’écoper d’une lourde sanction.
L’ancien président de la Juventus Turin, Andrea Agnelli, vient de prendre connaissance de sa peine pour sa gestion calamiteuse à la tête du club. Alors qu’il n’est plus le président de la Juventus Turin depuis novembre 2022, le dirigeant italien n’en a pas fini avec la justice sportive.
Ce lundi, le tribunal de la Fédération italienne (FIGC) a prononcé à son encontre une sanction de 16 mois d’interdiction d’exercer une fonction liée au football, ainsi qu’une amende de 60 000 euros. Andrea Agnelli (47 ans) est reconnu coupable d’irrégularités dans les paiements du club aux joueurs de la Juventus, dans le cadre de l’enquête Prisma qui vise les manœuvres salariales de la Juve.
Une affaire qui remonte à quelques années
Selon la fédération italienne, Agnelli a versé des sommes non déclarées à certains joueurs, en utilisant des sociétés écrans basées à l’étranger. Ces paiements auraient donc permis au club de réduire sa masse salariale et d’échapper aux impôts. L’enquête Prisma avait été ouverte en 2019 par le parquet de Turin, après la révélation par le journal La Repubblica de documents confidentiels sur les contrats des joueurs de la Juventus.
[totalpoll id= »794558″]En mai dernier, la Juventus avait accepté de payer une amende de 718 000 euros et de ne pas contester une pénalité de 10 points en Serie A, dans le cadre d’un accord avec les autorités italiennes du football. Le club avait reconnu avoir commis des erreurs administratives, mais avait nié toute fraude fiscale.
Par ailleurs, Andrea Agnelli est également impliqué dans une autre affaire judiciaire, liée à son rôle dans le projet avorté de la Super League européenne. Il était l’un des principaux promoteurs de cette compétition fermée, qui avait provoqué un tollé dans le monde du football. Selon les informations, une enquête sur Andrea Agnelli et la Juventus est en cours dans cette autre affaire.
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