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Real Madrid: Jude Bellingham passe aux aveu, « Je marche sur les traces de Zidane »

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Le milieu de terrain anglais Jude Bellingham l’a avoué. Il suit les pas de légende de l’équipe de France Zinedine Zidane.

Ce n’est un secret pour personne, Jude Bellingham a toujours eu pour idole Zinédine Zidane. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il a décidé de porter le numéro 5 au Real Madrid, comme l’avait fait son illustre prédécesseur. Selon des propos rapportés par Téléfoot, l’international anglais a dit tout le bien qu’il pensait du Français : « Zidane a été l’un des meilleurs milieux de terrain de tous les temps. Je regarde des compils de lui : c’est quelqu’un que j’admire beaucoup, et je marche sur ses traces en portant son numéro. Mon but préféré de Zidane ? Celui contre Leverkusen, en finale de Ligue des Champions ! ».

Et quand le maître parlait de son élève au moment de son arrivée dans la capitale espagnole, il s’était lui aussi montré dithyrambique : « Bellingham, c’est un joueur important, un joueur d’avenir, un joueur prêt pour le Real Madrid ! J’espère qu’il va faire une belle carrière. »

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Jude Bellingham est par la suite revenu sur son sacre au Golden Boy et sa saison actuelle : « Les dernières années j’étais frustré : j’ai terminé deux fois second du Golden Boy ! Ce n’était pas assez, j’ai essayé de repousser les limites : il fallait que je sois premier. J’aime penser que je continue de grandir, de me développer et d’apprendre. J’essaye de m’améliorer chaque jour et de repousser les limites. L’an dernier j’ai marqué 14 buts. J’ai déjà battu ce record cette saison : ce n’est pas naturel pour moi de marquer autant, et je prends beaucoup de responsabilités. Quand je suis libre, je suis dangereux » a-t-il déclaré.

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C’était il y a six semaines, et Bellingham a toujours été aligné depuis. Mais il y a quinze jours, il est apparu que le meilleur buteur de la Liga pourrait avoir besoin d’une intervention chirurgicale, une opération qui pourrait mettre un terme à sa saison, entraver les chances de titre du Real Madrid et potentiellement l’empêcher de participer à l’Euro 2024. Le destin de l’Angleterre repose sur les épaules de Bellingham, et l’une d’entre elles pourrait ne pas être totalement au point.


La chute de Bellingham semblait plutôt anodine. Mais il a atterri maladroitement sur son épaule gauche et l’articulation s’est momentanément déboîtée. Il a eu besoin de soins intensifs, d’un bandage lourd et de quelques minutes de récupération, mais il a rapidement été ramené sur le terrain.

Le milieu de terrain est resté un peu en retrait jusqu’à la fin du match. Bien qu’il ait touché la barre à la fin de la première mi-temps, il est apparu très frustré en se démenant sur tout le terrain sans le moindre impact. À la fin du match, on l’a vu s’accrocher verbalement avec tous les adversaires possibles du Rayo.

Après la partie, Ancelotti a admis que sa star avait peut-être besoin d’examens médicaux. Mais quelques jours plus tard, avant le match de Madrid contre Braga, l’entraîneur a insisté sur le fait qu’il serait prêt à jouer.

« Il n’a pas fait tout l’entraînement, pour éviter les coups, mais il s’est senti bien dans ses déplacements », a déclaré Ancelotti aux journalistes. « Il jouera probablement demain, mais je l’évaluerai avec lui demain ».

Les analyses effectués ont débouché sur une indisponibilité de Bellingham. Et son absence contre Valence la semaine suivante a été inquiétante. C’est alors que tout s’est compliqué. Bien qu’il n’ait pas pu jouer pour Madrid, Bellingham a été convoqué en sélection anglaise. Il a été photographié arrivant sur le terrain d’entraînement de son équipe nationale, à la grande indignation d’Ancelotti.

« S’il n’a pas joué aujourd’hui, il ne pourra pas jouer avec l’Angleterre. Il doit faire un travail spécifique pour renforcer son épaule et il le fera dans les prochaines semaines. Après la pause internationale, je pense qu’il pourra rejouer », a déclaré l’entraîneur madrilène.

Et il avait raison. Bellingham a quitté le groupe des Three Lions, est revenu sur le terrain – bien qu’avec un lourd strapping – et a immédiatement retrouvé la forme. A le regarder aujourd’hui gambader sur le rectangle vert tout semble normal.


Mais cela ne veut pas dire que tout va bien. Les luxations de l’épaule sont des blessures complexes. Les incidents isolés sont généralement traités par un strapping lourd et une thérapie physique – le genre de « travail spécifique » qu’Ancelotti a mentionné en décrivant la convalescence de Bellingham. Pourtant, ces blessures ne guérissent jamais tout à fait d’elles-mêmes. Une dislocation est susceptible d’en entraîner une autre. Les incidents isolés peuvent s’accumuler.

Ancelotti le sait. Selon The Athletic, plusieurs sources madrilènes ont admis qu’une intervention chirurgicale avait été envisagée pour réparer la blessure.

Jude Bellingham

C’est quelque chose qui s’est déjà produit dans le monde du football cette saison. Andy Robertson, de Liverpool, un joueur certes moins important, a souffert d’une luxation plus grave lors d’une sortie avec l’Écosse en octobre. Il est passé sur le billard presque immédiatement et sera sur la touche jusqu’au début du mois de février.

Bellingham n’est pas tout à fait dans la même situation. Il ne s’est disloqué l’épaule qu’une seule fois et a pu jouer malgré la blessure. Tout indique qu’il réagit bien au traitement. Il n’y a pas de nécessité flagrante de procéder à une opération majeure – pas encore, du moins. Cependant, une intervention chirurgicale réduirait radicalement la probabilité d’une rechute. Il ne sera pas à l’abri de tout risque – aucun footballeur ne l’est jamais vraiment – mais une opération réussie permettrait de mettre un terme à ce problème sur le court et moyen terme.


Pour l’instant, le milieu de terrain ne peut pas se permettre de subir une intervention. Elle nécessiterait une période de récupération de trois mois. Même s’il revient rapidement sur le terrain – et il a beaucoup de chance que son corps guérisse vite – Bellingham serait mis à l’écart pendant deux mois. Une opération maintenant lui ferait manquer les 8es de finale de la Ligue des champions. Une opération plus tard lui ferait manquer les derniers mois cruciaux de la saison. Une opération en mai lui ferait manquer l’Euro 2024, ce qui pourrait réduire à néant la meilleure chance de l’Angleterre de remporter son premier trophée depuis 1966.

Son coéquipier Brahim Diaz a déjà pris sa décision. Il s’est blessé à l’épaule fin septembre et aurait choisi de retarder son intervention jusqu’à la fin de la saison. Ayant peu de chances de représenter l’Espagne à l’Euro l’été prochain, le milieu de terrain peut se permettre de se faire opérer pendant l’été et de revenir à temps pour le début de la saison 2023-24.

Bellingham n’a pas ce luxe. Il ne peut pas sacrifier son temps avec son club tout en servant son pays. De même, il ne peut pas attendre la fin de l’Euro sans manquer le début de la saison avec son club. Il n’y a pas huit semaines libres dans le calendrier footballistique, surtout pour un joueur aussi essentiel à son équipe.


Et si cela se passait mal ? Si Bellingham tombe encore maladroitement lors du prochain match du Real ? Et s’il se fait tirer violemment au sol par un joueur adverse ? Et s’il se heurte à Antonio Rudiger lors d’un entraînement madrilène ? Deux luxations, à quelques mois d’intervalle, ne laisseraient pas le choix aux médecins madrilènes. Ils devraient opérer l’Anglais ou risquer une blessure potentielle à long terme. Il s’agirait d’une dislocation à retardement.

Madrid pourrait peut-être se passer de lui. Il y a suffisamment de talent offensif ici pour que les choses fonctionnent. Brahim, Vinicius Jr et Rodrygo ne sont pas des remplaçants à talent égal, mais si Ancelotti gère leurs temps de jeu, et si Vinicius se remettait à temps de son propre souci, il pourrait alors terminer la saison. En revanche, la victoire en Ligue des champions pourrait ne pas être au rendez-vous, surtout si les Merengue héritent d’un adversaire coriace en 8es de la Ligue des Champions.

Pour l’Angleterre, les conséquences pourraient être terribles. Bellingham est le pivot de cette équipe depuis un an. Southgate ne lui a vraiment donné un rôle de premier plan jusqu’à la Coupe du monde 2022 au Qatar, alors qu’il était évident qu’il armes pour être titulaire. Mais une fois qu’il a conquis sa place, il ne l’a plus lâchée.

Toutes les bonnes choses qui se sont produites dans ce tournoi – et les victoires dans les qualifications pour l’Euro 2024 depuis – sont dues au rendement étincelant Bellingham au milieu de terrain. Grâce à lui, Phil Foden ressemble à une copie d’Andres Iniesta auquel Pep Guardiola a fait référence un jour. Il fait paraître Harry Kane encore meilleur. Même Jordan Henderson semble rayonner au milieu de terrain central à ses côtés.

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