Longtemps pressenti pour succéder à Carlo Ancelotti au Real Madrid, Xabi Alonso pourrait finalement faire son grand retour en Liga… mais pas là où on l’attendait. La Real Sociedad, son club formateur, entre dans la danse avec un projet sentimental et sportif.
Depuis plusieurs mois, les rumeurs s’accumulent autour de l’avenir de Xabi Alonso, actuel entraîneur du Bayer Leverkusen. Considéré comme l’un des jeunes coachs les plus prometteurs d’Europe, l’Espagnol suscite l’intérêt des plus grands clubs. Et logiquement, le nom du Real Madrid revient avec insistance. D’autant plus que Carlo Ancelotti, malgré un contrat courant jusqu’en 2026, semble de moins en moins certain de rester sur le banc merengue.
Mais l’actualité du jour vient brouiller les cartes. Selon Radio Marca, c’est la Real Sociedad qui s’est récemment immiscée dans le dossier. Le club basque, qui verra Imanol Alguacil quitter son poste à la fin de la saison, serait prêt à tout tenter pour rapatrier Xabi Alonso, enfant du club, à la maison. Ce qui semblait une évidence – un avenir à Madrid – ne l’est plus.
Certes, le Real conserve une longueur d’avance en prestige et en puissance financière. Mais la Real Sociedad dispose d’un atout rare dans le football moderne : l’affectif. Né à Tolosa, formé à Zubieta, Xabi Alonso a évolué à Saint-Sébastien entre 1999 et 2004. C’est là que sa carrière a réellement démarré. Aujourd’hui, la perspective de revenir là où tout a commencé séduit autant que l’idée d’un retour galactique au Bernabéu. Et cela, même si la Real ne joue pas dans la même cour que le Real.
Des négociations plus ouvertes que jamais
La situation contractuelle du coach basque offre de la flexibilité. À Leverkusen, Xabi Alonso est sous contrat jusqu’en 2026, mais une clause libératoire a été évoquée. Selon El Partidazo de COPE, le Real Madrid n’aurait qu’à débourser 8 millions d’euros pour le recruter. Un montant bien inférieur aux 15 voire 20 millions cités par la presse allemande ces dernières semaines.
Mais le montant ne sera peut-être pas le facteur décisif. Le projet sportif, la confiance donnée et la stabilité pèseront dans la balance. Et sur ce terrain, la Real Sociedad a une carte à jouer. Club structuré, respectueux des entraîneurs, formateur dans l’âme, la Real coche plusieurs cases. L’été dernier, Liverpool et le Bayern Munich avaient déjà tenté leur chance. En vain. Alonso avait préféré poursuivre son travail à Leverkusen. Et cette saison, il ne s’est pas trompé : le Bayer est deuxième de Bundesliga et joue le meilleur football d’Allemagne.
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