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110 M€ dépensés pour virer ses entraîneurs, Roman Abrahamovitch (Chelsea) s’explique

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Depuis qu’il a repris Chelsea en 2003, Roman Arkadievitch Abrahamovic a fait du club Londres l’équipe la plus dépensières de la Premier League en termes de flux d’entraîneurs. Et çà la légende du club Frank Lampard l’a connu en tant que joueur, avant d’en faire les frais après son retour sur le banc du Stamford Bridge à l’été 2019. Il d’ailleurs le dernier des entraîneurs à être démis de ses fonctions en cours de saison. Son prédécesseur Thomas Tuchel, actuel coach des Blues, est le 15e manager sous l’ère Abrahamovic.

Dès que les résultats deviennent moins bons, il n’hésite pas à virer ses entraîneurs. Il en a même fait une sorte de spécialité avec Claudio Ranieri (2003-2004), José Mourinho (2004-2007, puis 2013-2015), Avram Grant (2007-2008), Luiz Felipe Scolari (2008-2009), Carlo Ancelotti (2009-2011), André Villas-Boas (2011-2012), Roberto Di Matteo (2012), Antonio Conte (2016-2018) et donc Frank Lampard (2019-janvier 2021). En tout cas, il a déboursé 110 M€, dont 30,5 M€ rien que pour la poche de Mourinho, viré deux fois. Une véritable boulimie d’entraîneurs dont le Milliardaire Russe s’est justifié.

«Je pense que les trophées parlent d’eux-mêmes et montrent ce que nous avons pu accomplir. C’est mon objectif de continuer à gagner des trophées et de construire pour l’avenir. Chelsea a une histoire très riche, et je me sens extrêmement chanceux d’y jouer un rôle. Le club était là avant moi et sera là après moi, mais mon travail est de faire en sorte que nous réussissions aussi bien que possible aujourd’hui, ainsi que de construire pour l’avenir», explique-t-il au cours d’un entretien accordé au média économique Forbes. Avec 16 trophées depuis son arrivée, dont une Ligue des Champions, deux Ligue Europa et cinq Premier League, cette politique agressive lui donne plutôt raison.

Encore faut-il en avoir les moyens. Les Blues ont des fonds presque illimités à l’échelle du football. Roman Abramovitch n’a donc jamais peur de se débarrasser d’un entraîneur, quoi qu’il lui en coûte. «Je pense que nous sommes pragmatiques dans nos choix. Nous faisons les bons changements au bon moment pour nous assurer que nous pouvons réaliser nos ambitions à long terme. Ceux qui nous rejoignent comprennent ces objectifs», rajoute le Russe. Thomas Tuchel est donc prévenu…

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