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Jodel Dossou: « Il n’y a plus de vestiaire, je m’habille chez moi et je vais directement au stade »

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Evoluant en première division autrichienne avec le club Hartberg, l’international béninois Jodel Dossou a repris les entraînements avec son club. L’ancien attaquant du FC Vaduz se dit soulagé de reprendre les entrainements après un moment de confinement. Dans un entretien accordé à RFI, il raconte son quotidien à l’entrainement et son envie de disputer une nouvelle CAN avec le Bénin.
En Autriche, les entrainements ont repris depuis des jours. Un retour progressif à la normale même si l’ambiance de travail est particulière comme le révèle Dossou. « Nous sommes à la deuxième semaine d’entraînement. Avant de reprendre, tout le monde a été testé et personne n’a contracté le Covid-19. Cela nous permet de nous entraîner dans de bonnes conditions, tout en respectant certaines mesures. Concrètement, nous nous entraînons en petits groupes de six et arrivons à des heures différentes. Le groupe A commence à 9h40 et le suivant vient 20 minutes plus tard pour éviter que nous nous croisions. Il y a donc six groupes de quatre joueurs répartis sur des ateliers différents. Nous faisons ces exercices à tour de rôle et nous terminons par un petit jeu dans un espace réduit, » a-t-il expliqué.
Dans ces conditions, difficile de préparer proprement des matchs. Une nouvelle donne qui s’impose à tous. « Cela change tout ! Il n’y a pas d’opposition, il n’y a pas de réelle tactique mise en place. Nous travaillons notre technique, la précision de nos passes, les changements de direction. Nous mettons plus d’intensité dans les petits espaces. Mais ce n’est évidemment pas la même chose qu’en match. Et puis, ce qui change aussi, c’est qu’il n’y a plus de vestiaire. Je m’habille chez moi et je vais directement au stade », raconte t-il.
En lice dans les éliminatoires de la CAN 2021, le Bénin est deuxième de son groupe derrière le Nigéria. Jodel Dossou ambitionne être présent au Cameroun. Cependant, il comprendrait un éventuel report de la compétition à cause de la pandémie. « Nous ne contrôlons pas encore le virus mais si nous y parvenons, j’espère que nous reprendrons vite les compétitions africaines. Pour l’instant, nous sommes dans l’incertitude. Donc si l’épidémie perdure, c’est la santé avant tout. Dans ce cas, je préfère que la CAN soit décalée. Surtout que je ne vois pas comment nous pourrions rattraper le retard pris dans lors des éliminatoires. Il faut aussi prendre en compte les qualifications pour la Coupe du monde 2022 qui doivent débuter en octobre. L’idéal serait de repousser la CAN pour nous permettre de mieux nous préparer, car c’est difficile de s’entraîner dans ces conditions. Il va falloir encore du temps pour que tout le monde revienne à son meilleur niveau physiquement », a-t-il conclu.

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