Le Romelu Lukaku vu à Monza n’est pas comparable, même de loin, à celui que les fans de l’Inter se souviennent avoir vu sous l’ère Conte. La réaction de l’attaquant bosniaque, Dzeko a probablement été la même que celle de milliers de fans des Nerazzurri, incrédules devant la performance de l’attaquant belge. Lequel qui peine toujours à se remettre du fiasco de la Coupe du monde et de ces ratés qui ont coûté l’élimination à son équipe nationale.
Confronté au problème, Inzaghi n’en fait qu’un souci de retard, mais peut-être y a-t-il aussi autre chose. Peut-être même que la résistance mentale de l’avant-centre n’est plus celle de ses meilleurs jours.
«Quand reverrons-nous l’ancien Lukaku ? Avec le temps», a précisé Inzaghi à la presse. Mais le temps presse et Lukaku en a de moins en moins à sa disposition. Le Belge a manqué toute la première partie de la saison, d’abord en raison d’une blessure, puis d’une rechute. Les supporters de l’Inter, qui l’avaient accueilli en foule comme un sauveur, ont compris que l’histoire de la soupe réchauffée n’est pas forcément la meilleure option.
[totalpoll id= »794558″]Inzaghi a fait des pieds et des mains pour l’avoir, ainsi que Marotta, qui a convaincu Zhang de conclure l’affaire. A ce rythme, dans six mois, il sera plus difficile d’aller voir le président pour lui demander de lever l’option d’achat. Et peut-être, en parlant de force mentale, cela pourrait aussi peser sur les futures performances de Lukaku.
De toutes les façons, Lukaku pense à l’Inte, mais les Nerazzurri envisagent également un changement de direction. Surtout Zhang, qui attend davantage de l’avant-centre. Est-ce que ça ne marche qu’avec Conte ? Beaucoup se sont posés cette question, et peut-être que la question, même si elle n’est pas très sympathique, commence à avoir un sens.
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