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Cyclisme : L’équipe du gabon décimée à la Tropicale Amissa Bongo

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La Tropicale Amissa Bongo bat actuellement son plein au Gabon. Ce vendredi 24 Janvier, s’est couru la 5e étape et c’est l’algérien Youcef Reguigui qui a levé les bras sur la ligne d’arrivée à Bifoun. L’Algérie remporte ainsi sa première victoire sur la course cycliste la plus relevée du continent africain. Reguigui a devancé au sprint son coéquipier et compatriote Yacine Hamza, Emmanuel Morrin, le coureur de la Cofidis complète le podium. Le maillot jaune de leader est toujours sur les épaules du jeune érythréen, Natnael Tesfatsion. Grâce à sa victoire, Youcef Reguigui remonte à la 4e place du général à 10 secondes de Tesfatsion. Et les cyclistes gabonais dans tout ça? les régionaux de l’étape, il faut dire que l’équipe du Gabon est tout simplement à la traîne dans cette 15e étape de la Tropicale Amissa Bongo.

Sur 6 cyclistes gabonais, seulement 3 sont actuellement en course, un coureur avait jeté l’éponge dès la première étape après seulement 23 minutes de course, deux autres coureurs sont arrivés hors délai lors de la 3e étape, une heure après le vainqueur du jour. Les 3 derniers coureurs qui sont toujours en lice ne se font aucune illusion sur leur chance de briller encore sur cette Tropicale. Cela fait plusieurs années maintenant que les cyclistes gabonais accumulent des résultats très décevant lorsqu’il sont présents sur des courses africaines.

les problèmes sont multiples (pas de préparation adéquate, pas d’équipement, pas de motivation, pas de niveau, pas de relève), le cyclisme gabonais est tout simplement à l’agonie. Malgré les multiples promesses des dirigeants de la fédération gabonaise de cyclisme pour rehausser le niveau des coureurs, le constat est sans appel, les coureurs gabonais n’ont pas le niveau et ils sont très loin derrière les coureurs du Maghreb, de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est. Vivement qu’une véritable politique soit mise en place dans l’optique de permettre aux coureurs gabonais de compétir comme il se doit car il ya un véritable vivier qui n’attend qu’a être exploité.

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